L'Irlande du Nord fait chuter l'Ukraine
Car pour le premier championnat d‘Europe qu’ils disputent de leur histoire, ils affichent à la fois de l’envie et de la fougue, portés par un public bon enfant qui a mis de l’ambiance dans le Parc OL. L'histoire retiendra que ce sont les Verts qui se sont imposés à Lyon.
Des Ukrainiens maîtres du ballon... Mais stériles
Sous une pluie intermittente, mais battante quand elle s’invitait au match, voir même menaçant lorsqu’elle s’est changée en grêle contraignant l’arbitre à interrompre le match trois minutes peu avant l’heure de jeu, les deux équipes ont fait honneur à leur présence dans cet Euro en essayant de mettre du rythme et de l’intensité. Ce qui a donné un peu de sel à une rencontre qui, par ailleurs, fut plutôt pauvre sur un plan technique. Mais il y avait de la volonté de part et d’autre, et de l’engagement entre deux formations bien décidées à mettre de l’impact physiquement.
En ce qui concerne le contenu, en revanche, les Ukrainiens donnaient l’impression de prendre les choses comme il le fallait, en se montrant les plus entreprenants. Mais leur large domination de la première période stérile, malgré tous les efforts offensifs qu’ils ont déployés. Ils ne se sont créé qu’une seule véritable occasion, une frappe de Ratytskiy qui a frôlé le poteau nord-irlandais. Pendant ce temps, leur avant-centre Seleznyov se sentait bien esseulé.
Les hommes de Michael O’Neill restaient sur la défensive, en ayant du mal à mettre leur organisation en place. Toutefois, ils parvenaient à porter le danger sur les quelques contres qu’ils avaient à jouer. Une tête de Cathcart et un centre-tir de Davis portaient le danger sur la cage de Pyatov.
Les Verts avec le coeur
La pause intervenait sur un score nul et vierge, mais on sentait qu’il manquait peu de choses pour que le match bascule. Il ne fallut que quatre minutes pour que cela se vérifie. Sur la première offensive de la deuxième période menée par les Irlandais. Une faute ukrainienne leur peerettait d’hériter d’un bon coup-franc. Frappé de la droite, le ballon était repris victorieusement e la tête par McCauley.
Cette ouverture du score nord-irlandaise, à contre-courant de la partie essentiellement dominée par l’Ukraine, n’assommait pas pour autant les Ukrainiens. Lesquels continuaient de se projeter vers la cage adverse, mais avec toujours ce manque de fluidité dans les mouvements qui leur empêchait de se procurer de véritables possibilités de but. A trois reprises seulement, ils se montraient vraiment dangereux, immédiatement après le but irlandais, également un coup-franc repris de la tête par Konoplyanka et capté avec difficulté par le portier nord-irlandais McGovern. Puis sur une frappe de loin signée Kovalenko qui passait tout près de la transversale. Puis sur autre frappe quasi identique, sur laquelle McGovern intervenait également, qui était l’œuvre de Yarmolenko, trop peu en vue dans cette partie.
McGinn scelle la rencontre
Les Ukrainiens insistaient jusqu’à la fin, mais plus le temps passait, plus ils tombaient dans la précipitation négociant mal leurs corners ou leurs ballons de récupération, alors que les Irlandais, toujours aussi généreux dans l’effort s’accrochaient à ce court mais précieux succès. Et à force même de pousser leurs adversaires à la faute, ils réalisaient le contre parfait qui leur permettait de doubler la mise dans le temps additionnel par Mc Ginn reprenant un ballon repoussé par Pyatov après une frappe de Dallas.
Ce but scellait pour les Nord-Irlandais qui peut leur laisser espérer une qualification. Alors que pour les Ukrainiens, la cause est hélas entendue.
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