L'Irlande pour valider, le Portugal pour s'en sortir
L'Irlande voit déjà plus loin
Impériale vendredi dernier en Estonie (4-0), l'Irlande a déjà mis les Guinness au frais pour oublier les précédentes déconvenues en barrages, dont ceux de la Coupe du monde 2010 face à la France il y a deux ans. Trapattoni voit maintenant plus loin que l'Euro et, séduit par son équipe, envisage désormais de prolonger son bail pour décrocher une qualification au Mondial 2014 au Brésil. "Nous avons aujourd'hui une équipe jeune et forte. Je serais déçu et fâché de devoir partir. Nous pouvons rééditer notre performance lors des qualifications pour le Brésil", assure le technicien italien.
La Croatie, elle, a mis KO la Turquie (3-0) au match aller à Istanbul, mais ne veut pas encore crier victoire, consciente que l'histoire peut une nouvelle fois s'écrire en sa défaveur. En quart de finale de l'Euro 2008, les Turcs avaient égalisé (1-1) dans les arrêts de jeu contre les Croates avant de remporter l'épreuve des tirs au but. "Je pense que nous ne pourrons jamais effacer la défaite de 2008 de nos têtes, mais nous avons en revanche déjà oublié le match d'Istanbul", souligne le sélectionneur croate, Slaven Bilic.
Le Portugal "doit assumer"
Malgré un déficit de deux buts, le Monténégro croit dur comme fer à un exploit au retour chez lui, en se basant sur sa performance en match de poule contre l'Angleterre (2-2). "Nous avons été capables d'effacer un handicap de deux buts contre l'Angleterre en 45 minutes. Je suis donc persuadé qu'on peut faire la même chose en 90 minutes contre les Tchèques, qui ne sont pas du même tonneau que les Anglais", affirme le sélectionneur monténégrin, Branko Brnovic.
L'incertitude la plus grande, on la trouvera au stade de la Luz à Lisbonne, où le Portugal, incapable de s'imposer sur le terrain pelé de Zenica la semaine dernière, visera une septième qualification consécutive à un tournoi majeur. Pour Cristiano Ronaldo, qui raille le "champ de papates" du stade de Bosnie, le doute n'est pas permis. "Devant nos supporters et sur une bonne pelouse, toutes les conditions sont réunies. Nous devons assumer notre étiquette de favoris et montrer notre supériorité. Nous sommes meilleurs qu'eux", juge le joueur du Real Madrid. Réponse sur le terrain mardi soir.
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