L’Italie avance, presque incognito
Hormis l’incontournable gardien Gianluigi Buffon et les tauliers de la défense de la Juve que sont Leonardo Bonucci –remarquable face à la Belgique- et les expérimentés trentenaires Andrea Barzagli et Giorgio Chiellini, cette équipe d’Italie ne compte pas dans ses rangs de nombreux joueurs de classe internationale. Et pourtant, face à la si prometteuse –et décevante- sélection belge, les Italiens ont régalé les amoureux du ballon rond pendant plus d’une heure, avant de fermer le jeu.
Des trois attaquants, Antonio Candreva (Lazio), Lorenzo Insigne (Napoli) et Graziano Pellè (Southampton), aucun ne joue au sein d’une très grosse cylindrée européenne. Il y a bien Thiago Motta, mais le milieu de terrain n’était même pas titulaire lundi, et son coéquipier du PSG Marco Verratti étant forfait, tout comme le moins connu mais tout aussi efficace Claudio Marchisio (Juve), cette équipe ne bénéficie pas de l’aura d’un grand nom.
Buffon, seule tête d'affiche
A l’exception de Buffon, il n’y a donc pas de joueurs emblématiques dans cette sélection italienne. Pas de Giuseppe Meazza, de Gianni Rivera, de Dino Zoff, de Paolo Rossi, de Franco Baresi, de Roberto Baggio, de Paolo Madini, ou d’Andrea Pirlo. Mais ce n’est pas pour autant que cette équipe n’a pas les moyens de ses ambitions dans cet Euro.
Sans star, Antonio Conte a fait mieux que de s’appuyer sur les fondamentaux du football Italien, à savoir une défense à toute épreuve, et des contres assassins. Face aux stars belges, les Italiens ont proposé un jeu fluide, mobile et très bien construit, grâce à l’assise de la Juve, et des attaquants rapides, cette Italie a de quoi aller loin. La Suède aura besoin de plus qu’un Zlatan Ibrahimovic des grands jours pour la malmener.
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