La demande de libération anticipée de Pistorius de nouveau étudiée
Sa demande de libération a fait l'objet de plusieurs examens depuis quatre mois, donnant lieu à autant de rebondissements. En juin, la commission des libérations anticipées décide de libérer Oscar Pistorius le 21 août, dix mois après son incarcération. Mais contre toute attente, le ministère de la Justice s'y oppose à la dernière minute, demandant à une commission en appel de réexaminer la demande. En octobre, troisième rebondissement: cette commission refuse finalement de trancher et renvoie, à la surprise générale, le dossier à la première commission. Oscar Pistorius est en théorie libérable depuis le 21 août, la loi sud-africaine permettant aux condamnés pour homicide involontaire de sortir après avoir purgé un sixième de leur peine.
Si la star déchue était libérée de façon anticipée, ses ennuis judiciaires seraient cependant loin d'être terminés. Le ministère public a fait appel du verdict en première instance et le procès en appel est prévu le 3 novembre. Oscar Pistorius avait acquis la stature de héros en devenant le premier athlète handicapé à courir avec des valides aux jeux Olympiques de 2012 à Londres. Le sportif amputé des deux jambes faisait alors la fierté de l'Afrique du Sud, et de millions de handicapés dans le monde. Quelques mois plus tard, il faisait la Une des journaux mais à la rubrique faits divers, après avoir tué par balles sa compagne la top-modèle Reeva Steenkamp, enfermée dans les toilettes. L'ancien sportif a toujours plaidé la méprise: il a affirmé qu'il pensait qu'un voleur s'était introduit dans sa maison sous haute protection de Pretoria et s'était caché dans les toilettes.
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