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La F1 perd son directeur de course Charlie Whiting

Le directeur de course de la Formule 1, le Britannique Charlie Whiting, est mort jeudi à Melbourne (Australie) où doit se courir le premier Grand prix de la saison 2019, a annoncé la Fédération internationale de l'automobile.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
  (DPPI / DPPI MEDIA)

"C'est avec une immense tristesse que j'ai appris le décès soudain de Charlie", a écrit dans un communiqué le président de la FIA, Jean Todt, saluant "une figure incontournable et inimitable de la Formule 1". Whiting, âgé de 66 ans, a été victime d'une embolie pulmonaire. Il avait débuté en F1 en 1977 pour l'écurie Hesketh Racing, puis s'était fait connaître comme chef mécanicien chez Brabham, oeuvrant à la conquête des titres mondiaux du Brésilien Nelson Piquet en 1981 et 1983.

Soutenu par l'ancien patron de Brabham, Bernie Ecclestone, devenu propriétaire de la F1, il avait rejoint la FIA en 1988 en tant que délégué technique. Il était devenu directeur de course en 1997. Il occupait également les fonctions de délégué à la sécurité et chef du département technique de la FIA. "La Formule 1 a perdu un ami fidèle et un ambassadeur charismatique", a affirmé M. Todt.
 

Des hommages unanimes 

"J'ai connu Charlie pendant toute ma vie dans ce sport. Nous avons travaillé ensemble comme mécaniciens, sommes devenus amis et avons passé tellement de temps ensemble sur les circuits à travers le monde, s'est pour sa part souvenu le directeur sportif de la F1, Ross Brawn, dans un autre communiqué. C'est une grande perte, non seulement pour moi personnellement mais aussi pour toute la famille de la F1, la FIA et le sport mécanique dans son ensemble."

"Charlie jouait un rôle clé dans ce sport et en a été l'arbitre et la voix de la raison en tant que directeur de course pendant de longues années, a abondé le patron de Red Bull, Christian Horner. C'était un homme d'une grande intégrité qui s'acquittait d'une tache compliquée de manière impartiale."

Pour le PDG et team principal de Mercedes Toto Wolff, c'est "un pilier" de la catégorie reine du sport automobile qui s'en va, "un ambassadeur fantastique de notre sport et un véritable gardien de ses intérêts."

"Très choqué", son pilote britannique Lewis Hamilton a également parlé d'un "pilier", d'une "figure achronique du sport". "Il était notre homme à nous, les pilotes, un intermédiaire (avec la FIA qui édicte et fait respecter les règles en F1, ndlr), a raconté l'Allemand Sebastian Vettel (Ferrari). Vous pouviez lui demander n'importe quoi, n'importe quand, sa porte était toujours ouverte."

"Nous étions parfois difficiles avec lui, à le presser et à le pousser, à répéter constamment les mêmes demandes, a abondé l'Australien Daniel Ricciardo (Renault). Mais il était toujours à l'écoute. Il était de notre côté. Il a fait beaucoup pour ce sport."

"C'est quelqu'un en qui vous pouviez avoir confiance. Toujours", a conclu le Polonais Robert Kubica (Williams).
 

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