La Fédération internationale lance une enquête sur le drone et Marcel Hirscher
C'était une expérimentation, il y a fort à parier que l'essai ne sera pas renouvelé de si tôt. Pour la première fois, un drone était utilisé mardi soir, par la société Infront qui possède les droits télévisés sur la Coupe du monde de ski alpin, pour filmer le slalom de Madonna di Campiglio dans les Dolomites. Tout se passait très bien jusqu'à que ce drone ne tombe juste derrière Marcel Hirscher, avant-dernier concurrent à s'élancer, lors de la seconde manche. "C'est mon cadeau de Noël. Je ne suis pas blessé et j'ai eu de la chance", a souri devant les journalistes le skieur autrichien qui a pris la 2e place de la course, avant de tonner: "Ce n'est même pas imaginable, c'est incroyable, une honte".
La FIS a publié un communiqué tard dans la nuit pour annoncer qu'une enquête allait être ouverte: "La FIS et le diffuseur vont travailler ensemble avec toutes les parties concernées pour comprendre ce qui a provoqué ce crash et être sûr que ceci n'arrivera plus jamais" a-t-elle annoncé dans un communiqué. Selon la FIS, si l'utilisation de drones au-dessus de la foule est autorisée en Italie, elle ne l'est pas en Autriche et en Suisse notamment, autres pays majeurs qui accueillent des épreuves de la Coupe du monde de ski alpin.
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