La FFF va examiner les incidents après Ajaccio-Paris FC
L'équipe corse s'était imposée 1 à 0. Mboma affirme avoir été agressé physiquement sur le parking de l'hôtel par Christophe Ettori, directeur sportif du Gazélec Ajaccio, déjà suspendu de fonctions officielles pour une autre affaire. Ettori aurait déjà insulté les Parisiens au cocktail d'après-match au club-house du club, puis, devant l'hôtel, aurait traité un des joueurs du PFC de "négro", selon Mboma, qui affirme être intervenu et être tombé au sol dans une empoignade avec Ettori. "Mon adjoint et le dirigeant me disent que, lorsque j'étais au sol, ils ont voulu nous séparer, mais il y a deux gars avec des armes à la main qui ont dit +Ne bougez pas...+", rapporte-t-il dans L'Equipe.
Versions contradictoires
L'instance disciplinaire de la FFF décidera mercredi de lancer ou non une procédure en instruction. Une telle procédure permettrait de convoquer des protagonistes pour les auditionner dans les 15 jours. L'instance s'appuiera sur les rapports des arbitres, des délégués, des officiels du match et le courrier du club parisien narrant les faits, selon une source proche du dossier. L'instance disciplinaire de la FFF devra chercher s'il y a un lien direct entre le match et l'agression sur le parking décrite par Mboma, si le car des Parisiens a bien été suivi par une ou des personnes à scooter depuis le siège du Gazélec, et voir s'il y a lieu d'engager la responsabilité de personnes au club corse.
Le GFCO Ajaccio, leader du championnat national, a déjà écopé de 4 points de pénalité, dont 2 avec sursis. Une procédure disciplinaire de la FFF pourrait avoir un impact lourd sur le classement final du championnat National (3e division) en cas de sanction par retrait de points. "Mon problème n'a rien à voir avec le Gazélec, c'est avec Ettori", explique Mboma dans L'Equipe. "Le Gazélec n'a rien à se reprocher, expliquait Olivier Miniconi, président délégué du club ajaccien dans Le Parisien. L'altercation a été d'ordre privé et a eu lieu à l'extérieur du stade. On ne va pas se mettre à contrôler tout ce qui se passe en ville après un match. On attend donc de voir les griefs qui nous sont reprochés et on y répondra le cas échéant".
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