La FFR se constitue partie civile
Selon les premières informations qui avaient été révélées sur ce dossier, le patron de la société Passion Events se procurait des billets pour les matches des Bleus au Stade de France lors du tournoi des 6 Nations, qu'il payait en liquide par l'entremise d'une "figure du milieu du rugby bayonnais" directement à la billetterie de la FFR . Il les revendait avec une marge confortable sur des sites internet spécialisés,
La FFR a précisé avoir engagé en 2008 une procédure judiciaire contre cette société qui n'a, selon elle, jamais été une agence agréée, et avoir obtenu sa condamnation "par jugement du tribunal de Paris du 11 mars 2010". De sources concordantes, la société a été condamnée à payer 20.000 euros de dommages et intérêts. Mais Passion Events et M. Arbib "ont poursuivi leurs agissements sous couvert d'autres sociétés et dénominations commerciales, dont Passion Events, amenant la FFR à engager deux nouvelles procédures en 2011 et en 2013, qui sont toujours en cours."
La FFR qui a été mise en cause indirectement, sur ces circuits de blanchiment supposé, a donc décidé de réagir puisqu'elle a été citée dans ce dossier. "Afin de préserver et de défendre les intérêts de la FFR et du rugby français, le Bureau Fédéral, réuni ce jeudi 16 janvier, a donné mandat au président Pierre Camou, pour se constituer partie civile dans le cadre de cette affaire", a indiqué la FFR.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.