La FFT décidera d'inviter ou pas Maria Sharapova à Roland-Garros le 15 mai
Suspendue deux ans en janvier 2016 pour un contrôle positif au meldonium, Maria Sharapova avait vu sa suspension réduite à 15 mois par le Tribunal arbitral du sport (TAS). Mais les conséquences de ce contrôle demeurent. Car les organisateurs de tournoi ne sont pas ravis à l'idée de lui octroyer une invitation. Or, désormais sans point WTA, la Russe en a besoin pour s'inscrire. La semaine prochaine, elle effectuera son retour sur le circuit grâce à une wild-card offerte à Stuttgart. Elle enchaînera ensuite avec Rome et Madrid. Mais Roland-Garros n'est pas encore à son programme. Et cela va durer.
En mars dernier, Bernard Giudicelli, nouveau président de la FFT, n'avait pas caché son manque d'enthousiasme à l'idée d'ouvrir les portes des Internationaux de France à une ancienne "coupable". "L'intégrité est l'un de nos engagements forts. On ne peut pas décider, d'un côté, d'augmenter la dotation des fonds dédiés à la lutte antidopage et de l'autre... (l'inviter)", disait-il alors. Aujourd'hui, il a annoncé à l'AFP qu'une décision serait prise le 15 mais, soit moins de 15 jours avant le début de Roland-Garros. "La FFT se prononcera le 15 mai sur ce point (ndlr: une semaine avant le début des qualifications)", a-t-il dit. Car le tournoi allemand peut lui permettre, en cas de victoire, de gagner suffisamment de points pour s'ouvrir les portes des qualifications, dont la liste des participants est arrêté 4 semaines avant le début de l'épreuve. Mais il n'est pas certain que l'ancienne lauréate du tournoi, victorieuse de cinq tournois du Grand Chelem, apprécie d'en passer par là.
L'absence de Serena Williams, enceinte, ne semble pas non plus modifier sa position. "Serena Williams et Maria Sharapova sont deux cas dissociés. Nous organisons un tournoi du Grand Chelem, pas un casting", a commenté Bernard Giudicelli.
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