La France verra les barrages
D’aucuns affirmeront que la logique a été respectée, et ils ont probablement raison. L’Espagne demeure l’Espagne, et espérer terminer leader du groupe I devant la sélection coachée par Del Bosque aurait tenu de l’exploit. D’autres nourriront peut-être quelques regrets, déplorant une efficacité et un goût de la victoire survenus sans doute trop tard. Mais la réalité est la suivante : la France termine dans les huit meilleurs deuxièmes de la zone Europe. Elle n'est pas l'une des quatre meilleurs deuxièmes au classement FIFA et verra les barrages sans être tête de série.
Les Bleus peuvent (encore) remercier Ribéry
Contre la Finlande, les joueurs de Didier Deschamps n’ont pas fait dans le suspense. Dès les premières minutes, les Tricolores tiennent le ballon et se trouvent bien en phases offensives. Sur le côté droit, Valbuena, Nasri et Debuchy permutent bien, et donnent le tournis aux défenseurs finlandais. Mais une nouvelle fois, c’est de la gauche que vient l’éclair salvateur : aux abords de la surface finlandaise, Ribéry repique dans l’axe et expédie une frappe puissante qui "fracasse" la barre transversale des Scandinaves, avant de franchir la ligne de but. L’intenable ailier bavarois, qui inscrit là son quatrième but sur ses trois derniers matches en Bleu, confirme son regain de forme sous le maillot de l’équipe de France. A la 18e minute, Pukki prend de vitesse Koscielny et Abidal mais sa frappe est détournée en corner par Hugo Lloris. Les minutes défilent, et la France reprend le contrôle du match en fin de première période. A la 42e minute, un Finlandais détourne le centre de Mathieu Valbuena sur le poteau gauche de Maenpaa.
L'Ukraine, le Portugal, la Croatie ou la Grèce en barrages
Au retour des vestiaires, Olivier Giroud et Karim Benzema "plantent" tour à tour. D'abord à la 76e, quand l'attaquant d'Arsenal est à la réception de la tête d'un centre de Debuchy, puis à la 88e, lorsque l'avant-centre du Real Madrid reprend du droit une passe lobée venue de la gauche et de Ribéry, encore lui.
Sur le terrain, si tout n'a pas été parfait, les Français ont dû apporter satisfaction à Didier Deschamps. En terme de chiffres en revanche, c'est une autre histoire : la France, doublée par l'Ukraine d'un point, ne sera pas tête de série lors des barrages. La sélection coachée par Fomenko rejoint le Portugal, la Grèce et la Croatie parmi les meilleurs deuxièmes des éliminatoires de la zone Europe, et vient garnir les rangs des adversaires potentiels des Bleus. En attendant le tirage au sort des barrages qui interviendra lundi prochain, Didier Deschamps soufflait aujourd'hui ses 48 bougies. Vous avez dit cadeau empoisonné ?
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