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La renaissance de Béziers

Après une deuxième saison passée en Fédérale 1, le club de Béziers va retrouver la ProD2 la saison prochaine, malgré sa défaite en demi-finale retour à Tyrosse (17-13) et uniquement grâce à un essai marqué en plus que leurs adversaires sur ces deux matches. Un retour vers le plus haut niveau pour l'un des monuments du rugby français, avec ses 11 titres de champion.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Le bonheur des Biterrois avec leurs supporteurs

Derrière Le Stade Toulousain et le Stade Français, c'est le plus beau palmarès de France. Mais Béziers n'est plus du tout au niveau de ces deux monstres du Top 14. Pour la deuxième année consécutive, l'équipe évoluait en effet en Fédérale 1. Avec un statut professionnel que lui permettait son glorieux passé. Si le Bouclier de Brennus est encore loin, les projecteurs du haut niveau se sont rapprochés ce week-end, avec un billet validé pour une remontée en ProD2. En s'inclinant (17-13) à Tyrosse après avoir gagné le match aller des demi-finales de Fédérale 1 (19-15), les Biterrois ont dû leur accession à un petit essai en plus marqué lors de ces deux confrontations. Premiers de la phase régulière, ils disputeront la finale contre Périgueux pour décrocher un titre de champion, dans un ultime match cette saison en forme d'apothéose pour les deux clubs lancés vers la ProD2.

Ce n'est pas encore le plus recherché de l'histoire du club, mais c'est le début d'un renouveau. Pendant près de 15 ans, Béziers a en effet régné sur l'ovalie française, accumulant dix Boucliers de Brennus en 13 ans entre 1971 et 1984. Avec la génération des Astre, Fabre, et Estève, et un pack d'une puissance phénoménale, le ASBH a marqué de son empreinte l'histoire de ce sport, offrant au XV de France 50 internationaux.

Avec une saison de plus dans la carrière d'Andrew Mehrtens, âgé de 38 ans, l'équipe a bénéficié de l'apport d'un homme aux 70 sélections sous le maillot All Black, qui a participé successivement aux montées des Harlequins, de Toulon et du Racing-Métro depuis son arrivée en Europe. Un joueur d'expérience, qui pourrait continuer à en apporter en ProD2 au sein du staff. Si Béziers renait, il reste encore beaucoup de travail. Un nouveau président, Cédric Bistué, qui a succédé à Christian Portes aux commandes depuis seulement un an, une montée et donc des moyens financiers devant obligatoirement augmenter, voilà le défi à relever dans les prochaines semaines. Outre le Néo-Zélandais, Jean Anturville et Christophe Chollet, les deux entraîneurs, pourraient se voir associer un autre technicien, pour occuper le poste de manageur général. Charge à eux de réaliser les recrutements nécessaires au maintien du club en ProD2, socle d'une renaissance totale avant de retrouver l'élite du rugby hexagonal.

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