La Russie prête à créer une nouvelle agence antidopage
Cette décision aura lieu "s'il y a des questions, des suggestions de l'AMA, de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) ou du Comité international olympique (CIO), ou des suggestions concernant une feuille de route", a-t-il précisé. Jeudi, à 24 heures du vote décisif, la Fédération russe d'athlétisme a envoyé son rapport à l'IAAF, selon le président par intérim de la Fédération russe, Vadim Zelitchenok, cité par l'agence Tass. La fédération internationale d'athlétisme se réunit à 18h à Monaco et pourrait rendre publique sa décision vers 19h. Elle peut suivre les recommandations de l'AMA, qui l'enjoint à suspendre tous les athlètes russes de compétitions, mais peut l'assortir d'un aspect provisoire si les autorités russes changent beaucoup de choses, que ce soit au sein de la Fédération d'athlétisme, au sein de l'encadrement des athlètes, mais aussi dans toute sa lutte contre le dopage.
Depuis deux jours, la Russie, d'abord droite dans ses bottes, a infléchi son discours devant l'ampleur du scandale, craignant d'être suspendue pour les JO-2016 de Rio de Janeiro alors que le pays est depuis toujours une nation majeure de l'athlétisme. Aux déclarations volontaristes se sont ajoutés des actes, avec la démission du directeur du laboratoire antidopage de Moscou, lourdement accusé par l'AMA pour avoir notamment détruit 1.417 échantillons suspicieux. Le ministre des Sports russe Vitali Mutko a même émis l'idée de nommer un "spécialiste étranger" à la tête du laboratoire, une proposition d'ouverture jamais vue dans le monde sportif russe. La Russie s'apprête à vivre la journée la plus longue pour son sport national.
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