La Russie toujours suspendue de l'athlétisme mondial
"L'AIU (Unité d'intégrité de l'athlétisme) doit nous confirmer avoir reçu toutes les données et les échantillons dont elle a besoin", avant de réintégrer la Russie, a précisé Rune Andersen, le chef de la "Task Force" chargée d'évaluer les progrès de la Russie dans sa lutte anti-dopage. Ecarté des compétitions internationales d'athlétisme depuis les Mondiaux 2015 à Pékin, le drapeau russe ne reviendra pas sur les pistes lors des championnats indoor de Glasgow, en mars prochain. La prochaine échéance, ce sera les Mondiaux à Doha, fin septembre. D'ici là, les autorités russes devront démontrer qu'elles sont sorties définitivement de cette spirale.
Dans l'attente de gestes de la Russie
L'IAAF requiert toujours deux conditions avant la réintégration de la Fédération russe (Rusaf): l'accès aux données du laboratoire antidopage de Moscou, théâtre d'une fraude massive entre 2011 et 2015, et le paiement par la Russie des coûts générés par le traitement du scandale russe. L'IAAF exige le paiement des coûts générés par le traitement du scandale, à savoir le fonctionnement de la Task Force qui lui est dédiée, les frais liés aux cas à défendre devant le Tribunal arbitral du Sport (TAS), etc. Elle a indiqué espérer "que la Russie prenne toutes les dispositions nécessaires, pas après pas, pour remplir ces deux conditions".
L'AMA avait été vivement critiquée pour une décision "politique" jugée laxiste. L'AMA avait pris le pari de réintégrer provisoirement la Rusada à condition qu'elle récupère les données du laboratoire, qu'elle a visité la semaine dernière pour une étape préparatoire à l'extraction des informations, d'ici le 31 décembre.
Plus tôt dans la matinée, l'IAAF a annoncé que Budapest accueillerait les Championnats du monde en 2023, après Doha (Qatar) en 2019 et Eugene (Etats-Unis) en 2021.
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