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La voie est libre pour les Pays-Bas

Equipe la plus impressionnante lors du premier tour, les Pays-Bas se sont offert une belle frayeur avant de battre le Mexique (2-1) pour accéder aux quarts de finale du Mondial et se ménager un tableau dégagé.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Les Néerlandais affronteront samedi à Salvador en quarts de finale le Costa  Rica, qui accède pour la première fois à ce niveau grâce à son succès sur la  Grèce (1-1 a.p., 5 t.a.b. à 3). Un adversaire modeste qui, sauf surprise colossale, leur permet d'envisager  une accession aux demi-finales (face à l'Argentine ou à la Belgique ?).  D'autant que les Costariciens ont été au bout de leurs forces lors de leur  qualification face aux Grecs, acquise à l'issue de la prolongation (120 minutes  de jeu au total) et des tirs au but.

Les Oranje ont eux su éviter de rester une demi-heure supplémentaire sur la  pelouse, dans la moiteur tropicale de Fortaleza. Longtemps menés au score,  après un but du Mexicain Dos Santos complété par les exploits du gardien Ochoa,  ils ont arraché la qualification dans les cinq dernières minutes, sur un but de  Sneijder (88) et un penalty d'Huntelaar (90+4). Les Pays-Bas avaient accumulé les performances au premier tour (succès sur  l'Espagne 5-1, l'Australie 3-2 et le Chili 2-0). Mais tous les matches avaient  eu lieu au sud ou dans le centre du brésil, loin des conditions tropicales de  Fortaleza (nord-est), qui ont incité l'arbitre à accorder officiellement les  deux premières pauses hydratation du Mondial, aux 30e et 75e minutes du match.

Au coup d'envoi, la température dépassait allègrement les 30 degrés  auxquels s'ajoutait un fort taux d'humidité. "Je crois que les joueurs ont montré qu'ils avaient la foi jusqu'au bout du  bout", a commenté le sélectionneur néerlandais Louis van Gaal. Son collègue mexicain Miguel "Piojo" Herrera a lui fustigé l'arbitre  portugais Pedro Proença, coupable à ses yeux d'avoir "éliminé" "El Tri" en  sifflant un "penalty inventé". Pour "El Tri" mexicain, longtemps porté par les exploits de son gardien  "Memo" Ochoa, déjà épatant face au Brésil (0-0), l'aventure s'arrête en  huitièmes de finale, comme à chaque fois depuis 1994.

Arrêt décisif de Navas

Ce cocktail chaleur-humidité a également arbitré le second huitième de  finale du jour, qui permet au Costa Rica d'accéder pour la première fois au  cercle fermé des 8 meilleures équipes de la planète. Cette première qualification pour les quarts du Costa Rica, petit pays de 4  millions d'habitants en Amérique Centrale, constitue une formidable récompense  pour "Los Ticos, sortis premiers du "groupe de la mort" (Gr.D), fatal à  l'Angleterre et à l'Italie. Lors de la première phase, les Costariciens ont enchanté par leur jeu à  base de passes courtes et porté vers l'avant. Mais pour décrocher leur  qualification, cette fois, ils se sont surtout concentrés sur la défense.

Pour éviter de s'exposer aux contre-attaques des Grecs. Et surtout pour  contenir leurs assauts en fin de match, à 10 contre 11, à la suite de  l'exclusion de l'arrière droit Duarte (66). Mais les Grecs ont fini par égaliser, au bout du temps réglementaire, pour  arracher la prolongation. Ensuite ils ont été incapables de faire la différence  au cours des 30 minutes de la prolongation. Le sort des deux équipes s'est joué lors de la séance des tirs au but, où  le gardien costaricien Navas a détourné le tir du Grec Gekas. Un arrêt décisif,  qui propulse le "petit" Costa Rica dans la cour des grands.

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