Cet article date de plus de neuf ans.

Laure Boulleau de nouveau sous la menace d'une suspension

Le Conseil d'Etat a invalidé vendredi le recours intenté par Laure Boulleau au sujet d'un manquement à un contrôle antidopage, ouvrant la voie à une possible reprise d'une procédure par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Cette dernière a signifié à la joueuse du PSG se saisir de son cas.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Laure Boulleau, sous les couleurs de l'équipe de France.  ( JULIEN CROSNIER / DPPI MEDIA)

En décembre, la joueuse du Paris SG et de l'équipe de France de football s'est retrouvée sous le coup d'une procédure pour avoir manqué à trois reprises des contrôles antidopage. La joueuse a alors contesté devant le Conseil d'Etat la validité du 3e contrôle (le 10 juin 2014, notifié le 20 juin par l'AFLD à la joueuse), qui ouvrait la voie à cette procédure.

L'entourage de la joueuse faisait alors valoir que Laure Boulleau ne pouvait pas être à son domicile le 10 juin puisqu'elle était en Guyane avec l'équipe de France pour un match amical face au Brésil (disputé le 11 juin). "La footballeuse a contesté devant le Conseil d'État ce troisième avertissement marquant le début d'une procédure disciplinaire pouvant conduire à une éventuelle sanction disciplinaire", explique le Conseil d'Etat dans un communiqué transmis à l'AFP vendredi.

Reprise de la procédure

L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a indiqué à la footballeuse Laure Boulleau se saisir de la procédure concernant ses trois manquements à des contrôles antidopage, a indiqué vendredi à l'AFP l'avocat de l'internationale française. "L'AFLD nous a indiqués que Laure Boulleau serait convoquée" devant le Collège de l'agence, a expliqué Me Alexis Gramblat.

En décembre, la joueuse du Paris SG et de l'équipe de France de football s'est retrouvée sous le coup d'une procédure pour avoir manqué à trois reprises des contrôles antidopage. Dans un premier temps, la Fédération française de football (FFF), saisie par l'AFLD, avait décidé de ne pas sanctionner la joueuse.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.