Cet article date de plus d'onze ans.
Laure Manaudou, une vie sous le feu des projecteurs
Publié le 30/01/2013 18:47
Mis à jour le 30/01/2013 19:41
Elle n'a que 26 ans, mais a déjà connu plusieurs vies. L'icône de la natation française a annoncé mercredi qu'elle raccrochait le bonnet de bain après une carrière bien remplie.
Elle n'a que 26 ans, mais a déjà connu plusieurs vies. L'icône de la natation française a annoncé mercredi qu'elle raccrochait le bonnet de bain après une carrière bien remplie.
<p>En 2007, aux championnats du monde de Melbourne, elle rapporte 83% des médailles de la délégation française. L'apogée de sa carrière, mais Laure Manaudou ne le sait pas encore. </p> (CAMERON SPENCER / GETTY IMAGES)
Laure Manaudou entraîne sous le feu des projecteurs Philippe Lucas, son ancien entraîneur. Il y est resté, même s'il entraîne désormais des nageuses de moindre renommée. (FAUGERE/DPPI-SIPA / SIPA)
Aux Jeux olympiques d'Athènes, c'est l'explosion : Laure Manaudou décroche trois médailles, la moitié du bilan de la natation française lors de ces Jeux. C'est aussi la première médaille d'or tricolore depuis Jean Boiteux, en 1952. Suivra une domination de 4 ans. (GERARD JULIEN / AFP)
Laure Manaudou s'est rapidement entourée; d'un avocat, Didier Poulmaire, chose rare dans son sport. Au plus fort de sa carrière, l'avocat lui décroche des contrats en or comme avec Lancel (1 million annuel) ou EDF. En 2008, ses revenus annuels s'élevaient à 2,5 millions d'euros. (CHARLES PLATIAU / REUTERS)
La natation, ce sont des heures et des heures d'entraînement à compter les carreaux au fond de la piscine. En 2006, voilà le programme-type de Laure Manaudou : 40 longueurs dès 6h30 du matin, 15 km en deux fois trois heures, plus de la musculation. Un programme auquel elle s'astreint depuis qu'elle a 14 ans. Elle décroche son premier titre de championne de France en 2003, alors qu'elle porte encore un appareil dentaire. (RAYMOND ROIG / AFP)
La championne est présente en dehors des bassins. Elle fréquente régulièrement les tribunes de Roland-Garros ou du tournoi de Monte Carlo. (ERIC GAILLARD / REUTERS)
<p>Les Jeux olympiques de Pékin sont un échec. Elle se qualifie pour les finales olympiques, mais termine loin des meilleures. En larmes, elle annonce qu'elle songe à arrêter. Six mois plus tard, elle déclare : "C'est décidé, j'arrête, ce n'est pas un coup de tête". Elle n'a que 22 ans.</p> (MARTIN BUREAU / AFP)
Les Jeux olympiques de Pékin sont un échec. Elle se qualifie pour les finales olympiques, mais termine loin des meilleures. En larmes, elle annonce qu'elle songe à arrêter. Six mois plus tard, elle déclare : "C'est décidé, j'arrête, ce n'est pas un coup de tête". Elle n'a que 22 ans. (DPPI-SIPA)
<p>Sa carrière bascule en 2007, quand des photos intimes d'elle circulent sur Internet. Rapidement effacées par ses avocats, mais le mal est fait : des milliers d'internautes les ont téléchargées.</p> (MARCUS BRANDT / DDP)
Les changements de club de Laure Manaudou sont médiatisés comme les transferts des vedettes du foot. Quand elle signe au club turinois de LaPresse en 2007, elle pose aux côtés de la vedette de la Juventus, le Tchèque Pavel Nedved. L'expérience tourne court : elle ne reste que trois mois en Italie. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)
La personnalité et le charisme de Laure Manaudou ont fait entrer la natation dans une nouvelle ère. Les médias se sont passionnés pour ce sport, qu'ils avaient l'habitude de bouder. (VINCENT KESSLER / REUTERS)
Laure Manaudou aux JO d'Athènes (Grèce) en 2004. (PIERRE-PHILIPPE MARCOU / AFP)
<p>Laure Manaudou aura embrassé du beau monde pendant sa carrière. Elle est l'une des ambassadrices de la candidature de Paris aux Jeux de 2012, ce qui lui vaut d'être invitée à l'Elysée par Jacques Chirac. Elle a aussi rencontré Nicolas Sarkozy, ici au village olympique des JO de Pékin, en 2008.</p> (GETTY IMAGES )
Laure Manaudou est aussi une habituée des rendez-vous extra-sportifs. Elle a ainsi monté plusieurs fois les marches du festival de Cannes, la première fois en 2005. (GERARD JULIEN / AFP)
Au creux de la vague, Laure Manaudou se ferme, et communique avec son public avec des messages sur ses tee-shirts, comme ici à Montpellier en 2009. (GERARD JULIEN / AFP)
Exilée aux Etats-Unis avec son compagnon Frédérick Bousquet, Laure Manaudou se remet à s'entraîner, loin de la pression médiatique française. Elle annonce son retour en 2011, à temps pour les Jeux olympiques. (ERIK LESSER / SIPA)
En 2012, elle est encore la vedette des Jeux olympiques de Londres. Pas dans les bassins où; elle ne brille guère, mais quand elle se précipite pour embrasser son frère, vainqueur surprise du 50 mètres nage libre. (MICHAEL DALDER / REUTERS)
Depuis sa première retraite, beaucoup de marques sont parties - Lancel l'a remplacée par Isabelle Adjani- mais d'autres comme Aubert et Cadum ont souhaité s'associer à l'image de mère de la championne, maman d'une petite Manon en 2010. (PASCAL ROSSIGNOL / REUTERS)
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