Cet article date de plus de dix ans.

Lavillenie a du temps jusqu'à Zurich

Le recordman du monde de saut à la perche, le Français Renaud Lavillenie, participe mardi au meeting d'Ostrava avec l'intention de glaner une 11e victoire consécutive, et poursuivre son retour au sommet après sa blessure au pied de l'hiver.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Quel regard portez-vous sur votre début de saison ?
Renaud Lavillenie
: "Je suis très satisfait déjà de ressauter à un très bon niveau après ma  blessure. Celle-ci a quasiment disparu entièrement après quatre mois. Le début  de saison m'a permis de prendre le large en Ligue de diamant, et c'est la plus  grande satisfaction parce qu'il s'agit d'un des objectifs de la saison, au-delà  des performances pures".

Justement, vos victoires s'accompagnent de performances pour le moment  un peu moins élevées, est-ce le bémol de ces premiers mois ?
R L
: "Si on veut. Après je suis très content de mes 5,92 m à Shanghai sur 16  foulées (meilleure performance mondiale de la saison). Ca m'a permis d'être  dans de belles hauteurs tôt. Après, les compétitions sur plein élan (20  foulées), c'est un peu plus dur de retrouver le chemin, il y a de la fatigue.  Mais j'ai été capable de faire des choses correctes, 5,80 m à l'arrachée, je ne  vais pas m'en plaindre. Si j'étais déjà au top à deux mois des championnats  d'Europe de Zürich, je m'inquiéterais. Il y a du temps jusqu'aux championnats  d'Europe".

A combien estimez-vous être actuellement de votre plein potentiel ?
R L
: "C'est difficile de répondre à ça, parce qu'il faut prendre en compte  toutes les conditions. Mais je dirais que je suis à 85%. Disons que je sais  surtout que j'ai une marge. J'ai déjà pu voir l'évolution entre les meetings  d'Eugene (31 mai), d'Hengelo (8 juin) et d'Oslo (11 juin). A Eugene, ce n'était  pas catastrophique mais je n'avais pas de jus. A Hengelo j'ai eu un problème  d'adaptation à la piste mais j'étais mieux et à Oslo, c'est le premier meeting  que je termine en me disant que je ne suis pas fatigué".

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.