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Le Brésil sur des braises face au Chili

Favori face au Chili pour son huitième de finale à Belo Horizonte, le Brésil n'en mène pourtant pas large. Le premier tour des Auriverde n'a pas rassuré et l'attaque de la Seleçao est trop dépendante de Neymar. Les Chiliens comptent bien profiter de la fébrilité ambiante pour gâcher la fête de tout un pays. Vous pourrez suivre ce match en direct sur francetvsport.fr
Article rédigé par Julien Lamotte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Alexis Sanchez (Chili) et Neymar (Brésil) (JUAN BARRETO / AFP)

La crainte d'une élimination dès les huitièmes de finale est si palpable au Brésil que l'on évoque déjà un "Mineiraozo", du nom du stade où les Auriverde vont affronter le Chili et en référence au tristement célèbre "Maracanazo" de 1950 quand l'Uruguay avait empêché le Brésil de décrocher son premier titre de champion du monde. Le spectre d'une élimination par un voisin sud-américain est donc toujours là à rôder au dessus des hommes de Scolari. D'autant que le Chili n'est pas là par hasard et qu'il présente le profil idéal du briseur de rêve. Si les partenaires d'Alexis Sanchez ont buté sur les Pays-Bas dans leur groupe, la victoire contre l'Espagne championne du monde en titre a marqué les esprits (2-0). Solides derrières, accrocheurs au milieu et tranchants devants, les Chiliens ont les armes pour faire douter les Brésiliens. Surtout si le milieur de terrain de la Juventus Arturo Vidal, convalescent, a récupéré tout son leadership...

En Coupe du monde, le Brésil digère bien le Chili

Luiz Felipe Scolari, le sélectionneur brésilien, n' a pas attendu pour tirer la sonnette d'alarme. "Il y a un an, je parlais déjà du Chili. Mais on m'a tourné en ridicule en disant que le Chili ne valait rien. Maintenant, les gens les voient autrement... Moi, je connaissais déjà le travail de Jorge Sampaoli (réd: son homologue au Chili), ses hommes et leur manière de jouer", a-t-il relevé, avant d'ajouter: "Si je pouvais choisir l'adversaire, j'en choisirais un autre".

La conscience de sa propre force, aussi bien que les faiblesses entraperçues chez le géant brésilien, n'ont pas échappé à Alexis Sanchez. "Si je pensais qu'on allait perdre, je monterais dans ma chambre, je ferais mes affaires et je m'en irais", a ainsi déclaré l'attaquant de Barcelone qui retrouvera dans le camp d'en face ses coéquipiers blaugrana habituels Dani Alves et Neymar. Ce dernier, plus que jamais, devra inspirer ses coéquipiers, les tirer vers le haut. Au pire, si le prodige n'est pas dans un grand jour, il reste les chiffres pour se rassurer : en 69 confrontations avec le Chili, le Brésil l'a emporté 48 fois, dont quatre fois en autant de rencontres lors des Coupes du monde. Invaincu sur ses terres depuis maintenant 40 matchs, le pays organisateur entame, avec le début des matchs à élimination directe, la partie la plus difficile de son ascension vers un sixième titre. 

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