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Le casse-tête de la programmation des matches

Le problème de la pluie persistante cette année sur le Tournoi de Roland-Garros, perturbe non seulement les matches en même temps qu’il provoque une véritable déception parmi le public, mais il crée surtout un véritable casse-tête pour les organisateurs, dans la programmation des jours à venir.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

De fait, tout le programme depuis la journée blanche de lundi a été chamboulé. Celle de mardi n'a pas arrangé les choses. Rémy Azémar, juge-arbitre adjoint du tournoi, ne dément pas la possibilité d’ailleurs de voir la finale décalée à lundi, ce qui ne serait pas la première fois. Mais avant d’en arriver là, il faut pouvoir recaser tous les matches reportés ; ce qui n’est pas une mince affaire, car les intempéries pourraient bien perdurer. "Quand on sait qu'on va avoir une journée perturbée par les intempéries, on garde un œil averti sur les radars avec l'équipe de Météo France. Les informations nous arrivent quasiment en temps réel. Il y a un radar situé à 200 mètres du stade. Chaque jour, on peut quasiment avoir la certitude de la densité de pluie qu'on va avoir et de la durée d'une éventuelle interruption de jeu que cela risque d'occasionner.".

Le fait est que cette année, il va falloir improviser avec talent. Et pour cela se montrer très précis. "Les inter-matchs durent un quart d'heure ce qui, à la fin de la journée, représente une heure sans jeu sur le court ! Il faut donc veiller à ce que ça ne dure pas plus". Et remplir au maximum le temps quand on peut jouer. Mais ce qu'il faut surtout, c'est toucher du bois pour les prochains jours, pour que l l’équipe chargée de la programmation puisse enfin travailler sur une journée type avec un horizon plutôt dégagé.

Un puzzle à mettre en place

"Notre mission principale est de préparer la programmation du jeu pour le lendemain. Il s'agit de tenir compte simultanément des doléances de la direction du tournoi, des demandes des télévisions, des requêtes des joueurs. On essaie de construire ce puzzle d'une journée sur l'autre, en respectant bien sûr également les critères sportifs, les temps de repos. C'est un bon casse-tête, qui devient encore plus compliqué quand s'y s'ajoute la météo… La matinée permet ainsi d'identifier une première simulation. Ensuite, on arrive vite à 11h et au début des parties. Il faut veiller à ce que les premiers matchs partent correctement sur tous les courts, à l'heure et sans embûche. Nous avons ensuite une première réunion de programmation qui se tient avec le comité de tournoi, à savoir le directeur, le directeur sportif, en concertation avec l'ATP et la WTA. Puis on peaufine, jusqu'à la validation finale…. ".

Ça,  c'est qui se passe dans l'idéal d'une programmation dense certes, mais tout de même fluide dans son déroulement.  Mais quelquefois, comme lors de ces quarante huit dernières heures, il apparaît bien difficile de pouvoir faire quelques précisions sur les matches et leur enchaînement.

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