Le CIO va "travailler dur" pour maintenir la boxe aux JO de Tokyo 2020
Au cours d'une conférence de presse organisée samedi, M. Bach s'est refusé à promettre que ce sport de combat serait admis pour les prochains Jeux tout en déclarant: "Nous ferons tous les efforts nécessaires pour protéger les athlètes comme nous le faisons toujours". Il a précisé que le CIO avait "reçu une demande de la fédération nationale japonaise de boxe plaidant pour l'organisation d'un tournoi olympique de boxe". "Nous sommes totalement en accord avec cette requête", a-t-il dit. "Nous voulons qu'il y en ait un et c'est pourquoi nous allons travailler dur." Le président de Tokyo 2020, Toshiro Muto, avait expliqué plus tôt samedi que bien que "les contacts au niveau officiel" soient interrompus sur décision du CIO, les relations de travail étaient maintenues avec l'AIBA.
"Les contacts au niveau opérationnel sont autorisés, c'est ce que nous avons compris. Nous allons donc être en relation, continuer de collaborer et de nous coordonner", a-t-il déclaré à la presse après une réunion du conseil exécutif du CIO. "Nous allons faire en sorte de nous préparer afin de pouvoir réagir sans retard à une éventuelle décision de maintien de cette compétition", a-t-il ajouté, précisant que le site serait aménagé. La décision finale du CIO ne devrait pas intervenir avant juin 2019, a précisé M. Muto. "Mais en ce qui concerne les préparatifs, il n'y a aucune inquiétude à avoir, c'est ce que nous voulons dire aux athlètes."
Le CIO avait signalé vendredi "plusieurs motifs d'inquiétude majeure" concernant les finances ainsi que la gouvernance et l'éthique de l'organisation. La boxe, discipline historique des Jeux, avait déjà suscité l'ire du CIO en 2016 à Rio, où 36 responsables et arbitres avaient été suspendus sur fond de rumeurs de combats truqués. Et les relations ne se sont pas améliorées avec l'élection de l'homme d'affaires ouzbek Gafur Rakhimov, début novembre, à la tête de l'AIBA. Il est accusé d'être un "criminel majeur" dans son pays par le Trésor américain, ce qu'il nie vigoureusement. Avant la décision de vendredi, le CIO avait déjà gelé ses relations avec la Fédération et stoppé les aides financières qu'il lui versait.
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