Le Cléac'h devance Eliès
La Manche se trouve désormais dans le rétroviseur des concurrents et le gros de la flotte se trouvait ce jeudi après-midi à la latitude de Belle-Ile. Eliès, encore très remonté contre lui-même après sa mésaventure, tentait de repartir du mieux possible. Surtout, Eliès sait qu'il va devoir réaliser un sans faute jusqu'à Gijon, car une fois en Espagne, une pénalité lui sera infligée pour sa grossière erreur. Sans vent, les marins doivent lutter pour ne pas s'endormir après déjà 48 heures de course côtière entre la Normandie et la Bretagne. Ils vont devoir peut-être "se donner des baffes" comme l'a déclaré Jérémie Beyou dans la matinée pour rester éveillés et éviter d'imiter Eliès...
Tous les concurrents ou presque, ont pris l'option de la route directe vers Gijon. Seul le Portugais Francis Lobato a tenté un coup de poker en allant chercher le vent vers l'ouest. Pour le moment, le skipper de ROFF Tempo Team se classe à la dernière place. Mais cette position pourrait bien changer pour Lobato si l'on en croit les prévisions météorologiques. "Depuis que la flotte a atteint la pointe de la Bretagne, elle navigue dans des vents portants de secteur nord-ouest qui sont faibles à modérés fluctuant entre 6 et 12 noeuds. Les concurrents devront composer dès jeudi soir avec la bordure nord de la dorsale et les vents faibles associés", a ainsi prédit un représentant de Météo-France, Sylvain Mondon.
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