Le conseil scientifique rendra un avis concernant la reprise de la saison sportive 2020-2021 et sur l'accueil du public
La rentrée sportive et les conditions d'organisation de la saison 2020-2021 s'annoncent encore floues. Ainsi, ce mercredi, le Parlement a adopté l’amendement visant à ce que le comité scientifique remette un avis d'ici fin juin sur les risques sanitaires et les précautions à prendre pour la reprise des compétitions sportives professionnelles et amateurs pour la saison sportive 2020-2021 ainsi que l’accueil du public dans les enceintes sportives. Parmi les sénateurs qui portaient cet amendement, Michel Savin (LR), sénateur de l’Isère et président du groupe d’études pratiques sportives et grands évènements sportifs, s'est réjoui de cette adoption définitive dans un communiqué. "Il est important que les décisions qui seront prises pour la reprise de la saison prochaine le soient sur des bases objectives indéniables. (...) L’avis scientifique permettra de donner une base à ces échanges avec les acteurs du sport, et doit empêcher toute décision arbitraire", a-t-il écrit.
"Assurer un débat clair sur la présence
de supporters dans les tribunes"
Cet avis scientifique sera toutefois un avis consultatif. Mais il pourrait permettre d'orienter les décisions concernant la reprise sportive. "La remise de cet avis dans 3 semaines permettra à chacun de prendre les dispositions nécessaires pour la reprise des compétitions sportives amateurs comme professionnelles. Cela permettra aussi d’assurer un débat clair sur la présence de supporters dans les tribunes, alors qu’un huis-clos aurai des impacts catastrophiques pour les clubs", conclut Michel Savin. Le mois dernier, ce sénateur s'était illustré avec cinq autres élus de droite en présentant un amendement qui voulait revenir sur la décision d'arrêter la saison de Ligue 1 en cours, jugée trop hâtive et prise sans concertation avec le monde du sport. Mais cet amendement a été rejeté par les sénateurs.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.