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Le directeur de la Fédération kényane d'athlétisme suspendu

En marge des affaires de dopage qui minent l'athlétisme kenyan, le directeur général de la fédération (AK) Isaac Mwangi, a été suspendu lundi pour 6 mois de toutes fonctions pour une affaire de corruption présumée le concernant. Cette décision a été prise par la fédération internationale dans l'attente d'un examen du dossier et des accusations qui le visent. Mwangi a été accusé par deux athlètes kényanes, qui avaient été contrôlées positives aux Mondiaux de Pékin, de leur avoir demandé un pot-de-vin en 2015 en échange d'une réduction de leur suspension pour dopage.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Isaac Mwangi

Selon Francisca Koki Manunga (400 m haies) et Joyce  Zakari (400 m), contrôlées à un produit masquant, Isaac Mwangi leur a demandé en octobre 2015 la somme de 2,5 millions de schillings (environ 21.000 euros) en échange de suspension allégées. Les deux athlètes ont, selon leurs  affirmations, refusé le marché proposé par Mwangi et, fin novembre 2015, la  Fédération kényane les suspendait pour quatre ans. A la suite de ces accusations, M. Mwangi avait décidé de quitter son poste  le temps de l'enquête. 

La semaine dernière, des témoignages ont filtré depuis le Kenya laissant  entendre, comme en Russie, que des pratiques dopantes avaient pu être liées à  des tentatives ou des cas de corruption au sein de l'AK. La commission d'éthique de la Fédération internationale d'athlétisme a donc décidé de réagir. Elle a suspendu Isaac Mwangi, directeur général de la  Fédération Kényane d'athlétisme, de toutes ses fonctions et positions à la fois au sein de la fédération kényane et de l'IAAF dans l'intérêt de l'intégrité de  ce sport", écrit-elle dans un communiqué, précisant que la suspension couvre "une période de 180 jours, débutant le 22 février, dans l'attente de l'examen d'une plainte faite à son encontre et d'informations  qui sont parvenues à la commission d'éthique".

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