Le match du jour : Tsonga/Roger-Vasselin
"Pas très bon". Voilà comment Jo-Wilfried Tsonga qualifie son début d’année 2014. Et pour cause : depuis juin dernier, lorsqu’il s’était hissé dans le dernier carré de Roland-Garros en éliminant Roger Federer, le Français a perdu huit places au classement ATP et n’a plus réitéré pareille performance. Diminué par une blessure au genou gauche en juin dernier, dans la foulée de laquelle il s’était séparé de son entraîneur Roger Rasheed, Tsonga s’est ainsi incliné face à tous les joueurs du Top 10 affrontés ces douze derniers mois.
"Cela n’a pas été facile à gérer, j’ai perdu du temps avec cette blessure, reconnaît le Manceau. Revenir à son meilleur niveau est toujours délicat". Il est vrai que son meilleur résultat depuis le début de la saison, une finale (perdue) au tournoi de Marseille en février, n’incite pas à l’optimisme. "En termes de régularité, je n’ai peut-être pas joué suffisamment de matches pour savoir où j’en suis (…) mais je pense être capable de pouvoir très bien jouer ici (à Roland-Garros, ndlr). J’ai travaillé très dur pour cela depuis un mois. Je pense être prêt maintenant".
"Pas drôle ni pour lui, ni pour moi"
Pour son entrée en matière dans le tournoi, Tsonga affrontera un joueur qu’il connaît très bien : son compatriote Edouard Roger-Vasselin, 47e joueur mondial. "On s’est déjà affronté plusieurs fois, explique ‘Jo-Will’. D’ailleurs, à chaque tirage au sort, j’ai l’impression de jouer contre lui au premier tour ! Ce n’est drôle ni pour lui, ni pour moi". Sur le papier, le Manceau est évidemment favori : en cinq confrontations face à Roger-Vasselin, il s’est toujours imposé. Lors de leur dernière confrontation, sur la terre battue madrilène, Tsonga s’en était sorti en trois sets (6-3, 4-6, 6-3).
Sous les ordres de Nicolas Escudé et Thierry Ascione depuis la fin de saison derrière, Tsonga a clairement délaissé les derniers tournois pour tout miser sur Roland-Garros cette année. Sous pression, il assure avoir l’expérience nécessaire pour tenir son rang. "Je sais comment ça se passe, je joue toujours mon meilleur tennis ici". Une seule fois éliminé par un Français en Grand Chelem -c’était en 2007, à Wimbledon, contre Richard Gasquet-, Tsonga assure que le nom de son adversaire ne change rien. Il voit beaucoup plus loin. "Je serai déçu si je perds, que ce soit en huitièmes, en quarts ou au troisième tour, comme en demi-finale ou en finale".
Vidéo: les enjeux du match
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