Cet article date de plus de douze ans.

Le Mondial "sous contrôle" selon Ricardo Trade

La Coupe de monde de football de 2014, organisée par le Brésil, est "sous contrôle" et sera "fantastique", a affirmé mercredi à l'AFP le directeur général du Comité organisateur local, Ricardo Trade, exprimant sa confiance dans l'avancement des travaux, très critiqué pour ses retards.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Ricardo Trade, le directeur général du Comité organisateur du Mundial brésilien, est confiant

Que pouvez vous répondre aux sceptiques qui estiment que les travaux ne seront pas terminés dans les délais?
Ricardo Trade: Je suis très optimiste, tout est sous contrôle et je suis sûr que nous allons organiser une Coupe du monde fantastique. Nous suivons les travaux 24 heures sur 24 et je peux vous assurer que les stades seront prêts à temps. Dans les 12 villes qui recevront des matches, les autorités locales comme la population nous montrent tous les jours à quel point elles sont fières de faire partie de cette aventure et cela nous donne beaucoup de confiance pour l'avenir.

Quels ont été les changements observés depuis que le gouvernement est directement impliqué dans les activités du COL. Peut-on interpréter ce changement comme un signe de désaveu de la part des autorités brésiliennes?
RT:
Absolument pas. Sans le gouvernement, il n'y a pas de Coupe du monde, ce sont les pouvoirs publics qui financent la plupart des travaux. Nous avions besoin de nouer des relations plus étroites, notamment au sujet des transports, de la sécurité et de l'hébergement. Aujourd'hui même, j'ai parlé deux fois avec Luis (Fernandes, haut fonctionnaire membre du CA) au téléphone.

Quelle est la priorité numéro un du COL aujourd'hui?
RT: Nous continuons à suivre les travaux des stades, mais nous ne sommes plus inquiets de savoir s'ils seront livrés à temps ou non. Nous nous penchons déjà sur les aspects opérationnels. Comment sera organisé l'accès aux sites, où les officiels et les médias seront hébergés... Nous avons aussi deux défis importants à relever: faire en sorte que la population prenne conscience de l'importance de l'événement et mettre tout en oeuvre pour que les supporteurs étrangers se sentent bien accueillis.

"La situation n'est pas aussi mauvaise"

Il y a quelques mois, la Fifa a fait de dures critiques, non seulement au sujet de l'avancement des travaux des stades, mais aussi des infrastructures, notamment au niveau des aéroports et des transports publics. Où en sommes-nous aujourd'hui?
RT: La situation n'est pas aussi mauvaise que certains le laissent entendre. La plupart des travaux d'infrastructure seront réalisés dans les délais. Hier (mardi), j'ai eu d'excellentes nouvelles de l'aéroport de Manaus (en Amazonie). Parfois, la presse donne de mauvaises nouvelles, mais il suffit de se rendre sur place pour se rendre compte que les choses fonctionnent.

Comment éviter que certains stades situés dans des régions sans clubs de grande envergure ne soient sous-utilisés après le Mondial et se transforment en "éléphants blancs", comme ce fut le cas en Afrique du Sud?     
RT: Je n'aime pas trop ce terme et je suis persuadé que nous n'aurons pas ce problème au Brésil, où la passion du foot gagne toutes les régions du pays. Il faut faire en sorte que les stades soient des lieux de vie qui seront visités en famille, pas seulement les jours de match. On peut organiser toutes sortes d'événements, même des mariages.

Quelle est l'importance de Ronaldo et Bebeto, membres du Conseil d'administration du COL (avec le président de la Confédération brésilienne José Maria Marin et Luis Fernandes)?
RT:  Ce sont des grandes stars du foot mondial et leur présence nous donne une grande crédibilité. Ils ont un palmarès impressionnant et savent parfaitement comment marche une Coupe du monde sur le terrain. En plus de leur rôle d'ambassadeurs, ils ont le pouvoir de décision et participent à toutes les réunions importantes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.