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Le Premier ministre Manuel Valls prolonge l'état d'urgence en vue de l'Euro 2016

Le gouvernement va proposer une prolongation de l'état d'urgence "pour deux mois supplémentaires à partir de la fin du mois de mai", pour couvrir la durée de l'Euro de football, qui se déroulera en France du 10 juin au 10 juillet, a annoncé ce mercredi le Premier ministre, Manuel Valls.
Article rédigé par franceinfo
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La sécurité sera l'un des enjeux majeurs de l'Euro 2016 et du Tour de France et le gouvernement français s'y prépare. Le Premier ministre, Manuel Valls, a précisé ce mercredi sur France Info que le gouvernement prévoyait de prolonger l'état d'urgence en vue des événements sportifs de l'été. une proposition de prolongation de l'état d'urgence pour deux mois supplémentaires allait être présentée ce mercredi dans la matinée au Conseil des ministres par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Le texte sera ensuite transmis au Conseil d'Etat puis au Parlement qui devra voter cette prolongation. Cela serait la troisième après celle de novembre 2015 et de février dernier.

"Riposte face au terrorisme"

"Nous proposerons de le prolonger pour une période de deux mois supplémentaires à partir de la fin du mois de mai au vue de la menace, sur le même périmètre", c'est-à-dire la métropole et les territoires d'outremer, a déclaré Manuel Valls. "Parce que face à cette menace nous avons besoin de donner ces pouvoirs, ces possibilités, sous le contrôle du juge, sous le contrôle du Parlement, pour permettre une meilleure riposte face au terrorisme". "L'état d'urgence ça ne peut pas être un état permanent, mais à l'occasion de ces grandes manifestations, je pense à l'Euro-2016 comme au Tour de France (cycliste, en juillet, NDLR), nous avons considéré avec le président de la République et le ministre de l'Intérieur qu'il fallait prolonger cet état d'urgence", a-t-il développé.

Des résultats

L'état d'urgence est un régime d'exception permettant notamment à l'Etat d'assigner à résidence toute personne "dont l'activité est dangereuse pour la sécurité et l'ordre publics" et d'ordonner "des perquisitions à domicile de jour comme de nuit" sans passer par l'autorité judiciaire. "Depuis la proclamation de l'état d'urgence" après les attentats de novembre, "plus de 3.500 perquisitions ont été menées (...) débouchant sur plus de 400 interpellations", avait précisé vendredi M. Cazeneuve à Orléans.

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