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Le TAS aggrave la sanction de suspension de six athlètes indiennes

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a décidé de faire passer d'un an à deux ans la suspension ferme de six athlètes indiennes spécialistes du 400 m, pour dopage.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
 

"Mandeep Kaur, Jauna Murmu, Ashwini Akkunji, Priyanka Panwar, Mary Thomas et Sini Jose sont suspendues pour une durée de deux ans à compter de la date de la sanction prononcée", soit le 17 juillet 2012, indique le communiqué du TAS paru sur son site internet. La sanction inclut néanmoins la période de suspension déjà appliquée aux athlètes dès leur sanction à titre provisoire à l'été 2011, puis à titre officiel en décembre dernier par l'agence antidopage indienne (Nada). Elles pourront donc prétendre revenir à la compétition en juin 2013.

Le TAS a expliqué avoir retenu l'appel de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) qui requérait une sanction plus sévère. Outre Akkunji, les autres athlètes suspendues sont Mandeep Kaur, Sini Jose, Tiana Mary Thomas, Jauna Murmu et Priyanka Panwar, toutes spécialistes du 400 m. Elles avaient été contrôlées positives à des stéroïdes anabolisants (stanozolol, methandienone) en juin 2011.

Elles encouraient initialement un maximum de deux ans de suspension, mais selon Dinesh Dayal, qui préside le comité de discipline de la Nada, la sanction avait été réduite à un an car, selon lui, il n'avait pu être prouvé que la substance incriminée avait été prise intentionnellement. Les athlètes incriminées avaient mis en cause des compléments alimentaires contaminés. Le 5 juillet 2011, le ministre des Sports indien, Ajay Maken, avait annoncé avoir limogé l'entraîneur ukrainien du 400 m féminin indien, Yuri Ogorodnik, à la suite de ces cas de dopage.

Akkunji, Mandeep Kaur et Sini Jose faisaient partie du relais 4x400 m indien médaille d'or des Jeux du Commonwealth en octobre 2010 à New Delhi et des Jeux asiatiques en novembre 2010 à Canton.

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