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Légendes du Brésil: Zico

Arthur Antunes Coimbra, dit Zico, fait partie des légendes du Brésil, comme Pelé ou Garrincha avant lui. Pourtant lui n’a pas gagné la Coupe du monde. Sur son seul talent de celui qu’on surnommait le « Pelé blanc », ne l'aurait vraiment pas volé.
Article rédigé par franceinfo
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Coupe du monde 1986, le Brésil, l’un des meilleurs de l’histoire, tombe face à la France en quarts de finale au Mexique. Zico, le maitre à jouer, de la Selecao a raté son penalty. Luis "Petit bonhomme" Fernandez réussit le sien et la France va en demies. C’est la fin de l’aventure pour le Brésil de Zico et l’envol du dernier espoir de titre mondial pour Arthur Antunes Coimbra, de son vrai nom. La Coupe du monde n’aura jamais souri au natif de Rio de Janeiro. Deux éliminations au deuxième tour (1978, 1982) et une en quart de finale pour le milieu offensif né en 1963, un an après le deuxième sacre de Pelé. "O Rei", l'idole de tout un peuple, dont Zico est au moins l’égal dans l’imaginaire brésilien. Au niveau du talent, non du palmarès.

Le maudit du Mondial

Ce meneur de jeu buteur a régalé les supporters de Flamengo où il a passé la majeure partie de sa carrière. Avec le numéro 10 dans le dos, il est entré dans la légende brésilienne où il n’a pas à rougir face au Pelé, Garrincha ou autres Ronaldo. Sa vision du jeu, ses dribbles et son talent face au but ont fait le bonheur de Flamengo en deux passages (810 matches, 562 buts), club avec lequel il a tout gagné : Coupe intercontinentale (1981), Copa Libertadores (1981), championnat du Brésil (1980, 1982, 1983, 1987). Contrairement à Pelé, il a joué deux ans en Europe. En Italie, à l’Udinese où il a brillé (79 matches, 56 buts) sans parvenir à faire gagner son club. Après son deuxième passage à Flamengo, il a pris la direction du Japon où il a fini sa carrière en 1994.

L’année où enfin le Brésil remportait à nouveau la Coupe du monde, 24 ans après le dernier. Zico aura été le maître à jouer des Auriverde durant les années "noires" du Brésil. Au mieux, la troisième place au Mondial 1978 et à la Copa America 1979. Sa carrière de coach n’aura été en revanche pas à la hauteur de celle du joueur. Entre des passages ratés en Europe (CSKA Moscou, Olympiakos Le Pirée) et des choix "exotiques" (sélectionneur du Japon, de l’Irak), il n’aura pas connu la même gloire que sur la pelouse. Ses seuls faits d’armes : la victoire en Coupe d’Asie avec le Japon (2004) et un titre de champion de Turquie avec Fenerbahce en 2007.

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