Les Bleues veulent y croire
Avec 10 victoires en autant de matches et 53 buts marqués pour seulement deux encaissés, les Françaises ont survolé la phase éliminatoire au Mondial 2011. Et après leur succès sur les Italiennes en barrages, normal que les protégées de Bruno Bini arrivent en pleine confiance en Allemagne. Méfiance toutefois, prévient l'arrière centrale Laura Georges: "On gagne tout le temps, mais les matches ne sont pas trop difficiles. Au Mondial ça va être du lourd." Et c'est effectivement du lourds qui attend les Bleues.
Dimanche, elles débuteront face à l'équipe championne d'Afrique en titre, le Nigéria. Ensuite, elles affronteront le Canada avant de finir leur phase de poule sur un morceau de choix : l'Allemagne, double championne du monde et quintuple championne d'Europe en titre. Et du coup, grande favorite ! Le programme des Françaises ne s'annonce pas de tout repos mais elles veulent malgré tout croire en leur chances. A juste titre puisque parmi les 21 Françaises arrivées en Allemagne mercredi, 10 ont en effet remporté la Ligue des champions avec Lyon le 26 mai face... aux Allemandes de Potsdam.
Si les Françaises se verraient bien atteindre les quarts de finale, leur entraîneur se montre lui un brin plus ambitieux. Seules les deux meilleures nations européennes de ce Mondial étant conviées à Londres, Bruno Bini espère voir ses joueuses se hisser au moins en demies. Il sait pertinemment que l'un des deux billets ne devrait pas échapper à l'Allemagne. Championnes du monde en 1995, les Norvégiennes ont le niveau pour prétendre à une qualification pour les Jeux. De même que les Suédoises.
En dehors de l'Europe et en l'absence de la Chine, finaliste en 1999 mais en perte de vitesse, les principales concurrentes des Allemandes seront les Américaines (groupe C) et les Brésiliennes (groupe D) de Marta, désignée cinq fois d'affilée meilleure joueuse du monde par la Fifa (de 2006 à 2010).
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