Les Bleus déçoivent encore
Le film de la rencontre depuis les réseaux sociaux
Non, Benzema n'a toujours pas marqué. Mais la disette de l'attaquant madrilène ne suffit pas à expliquer l'incapacité de cette équipe de France à se montrer dangereuse. Muets pour la cinquième fois d'affilée, les Bleus, à l'exception de Franck Ribéry, ont été encore une fois désolants de médiocrité et ce n'est que logique s'ils n'ont pas été récompensés de trois points ce vendredi face à la Géorgie.
"Je ne veux pas sombrer"
"On a eu la maître en terme de possession sans se créer de véritables occasions en une heure, après on a poussé, analyse Didier Deschamps. Il faut retrouver l'efficacité. Il n'y a pas de remèdes miracles non plus mais je n'ai pas envie de sombrer aujourd'hui. On est toujours dans notre objectif. En partant d'ici avec un match nul, je ne peux pas dire que je suis satisfait et que je n'ai pas de regrets mais il y a un autre match qui arrive vite."
Certes, les hommes de Didier Deschamps ont eu, comme l’on pouvait s’y attendre, le monopole du ballon. Mais leur incapacité à en faire quelque chose de bien interpelle. Mis à part dix grosses dernières minutes ponctuées par deux occasions énormes repoussées par le gardien adverse, les Bleus n’ont jamais paru en mesure de faire plier le bloc géorgien.
Élu meilleur joueur européen de la saison 2012-2013, Franck Ribéry aura fait planer une menace constante sur la cage adverse par son activité et ses débordements incessants, même si son influence sur le jeu s'est étiolé au fil des minutes. C'est lui qui se procure la première véritable occasion du match après avoir repiqué dans l'axe et vu sa frappe flirter avec le poteau droit (12e), un schéma qu'il affectionne. Mais ajoutez à cela une frappe dangereuse de Benzema bien repoussée par Loria, et vous obtenez les deux seules occasions de la première période. C'est bien trop peu face à une équipe qui pointe au 97e rang du classement FIFA.
Benzema sorti à la 60e
A la 49e minute, les Géorgiens frôlent même l'ouverture du score mais Lloris puis son poteau viennent sauver une équipe de France à l'agonie. Pour tenter de remédier à cette affolante stérilité offensive, DIdier Deschamps fait un choix fort et sort Karim Benzema au profit de Gignac. Hasard ou pas, ce moment va coïncider avec la montée en puissance des Bleus, même si la performance du Marseillais ne marquera pas les esprits.
"Je sais quand j'ai été bon et quand je n'ai pas été bon, assure Benzema. Ce soir, ça a été difficile, je ne vais pas dire que j'ai été extraordinaire. A moi, à titre personne, de faire mieux au prochain match. Aujourd'hui, je n'ai pas été terrible mais il faut se concentrer pour le prochain match et aller cher les trois points pour le barrage".
La France aurait pu forcer la décision à quelques reprises en seconde période, comme sur ce centre en retrait d'Evra (67e) que ni Valbuena ni Gignac ne parviennent à reprendre. Mais la maladresse de ses attaquants conjuguée à la performance majuscule de Loria dans les cages georgiennes auront eu raison des sursauts d'orgueil tricolores. Un manque de réussite qui ne doit pas faire oublier les errements de cette équipe tout au long du match. Face à la Biélorussie, mardi, un réveil est attendu.
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