Les Bleus en mode survie
Le match de ce soir se déroule en effet à Gomel, une ville située à seulement 132 kilomètres de Tchernobyl. Gomel est ainsi la première grande ville contaminée par le nuage radioactif de la centrale nucléaire qui avait explosé en avril 1986. De quoi inciter à la prudence, surtout lorsque l'on sait que les familles exposées aux retombées radioactives de Tchernobyl présentent notamment un taux de mutation génétique deux fois plus élevé qu'une population témoin située en Grande-Bretagne.
Bien avant de savoir que cette rencontre allait s’avérer déterminante pour les qualifications du Mondial 2014, l’encadrement de l’équipe de France a donc préparé ce déplacement si particulier depuis plusieurs mois. Car même si les autorités locales indiquent qu’il n’y a aucun danger, Gomel qui se trouve être une agglomération de plus de 500 000 habitants demeure l’une des villes les plus radioactives d’Europe. Aujourd'hui encore, le taux de radioactivité y serait au minimum 10 fois supérieur à la normale.
Deschamps: "Il y a des gens qui vivent là-bas"
"Pour les footballeurs, il n'y a aucun danger de jouer à Gomel", a de son côté affirmé l'ambassadeur de France, Michel Raineri, dans un entretien accordé à l’AFP. "La semaine dernière, j'ai passé des examens médicaux et on n'a rien détecté d'anormal", a même indiqué M. Raineri qui est en poste depuis trois ans et demi au Bélarus. "Il y a des gens qui vivent là-bas, donc il n’y a aucun souci", avait tenté de rassurer Didier Deschamps.
Il n’en demeure pas moins que l’encadrement des Bleus a choisi de transporter toute la nourriture nécessaire à son séjour au Belarus depuis Tblissi… La gastronomie locale ne sera donc pas au menu des Bleus. De là à savoir si l’air local va les transcender.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.