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Les Bleus en mode survie

L’équipe de France a non seulement des craintes sur le plan sportif, mais aussi depuis qu’elle est arrivée au Bélarus, des inquiétudes concernant la santé de l’ensemble de son staff…
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Deschamps et les Bleus à l'entraînement (FRANCK FIFE / AFP)

Le match de ce soir se déroule en effet à Gomel, une ville située à seulement 132 kilomètres de Tchernobyl. Gomel est ainsi la première grande ville contaminée par le nuage radioactif de la centrale nucléaire qui avait explosé en avril 1986. De quoi inciter à la prudence, surtout lorsque l'on sait que les familles exposées aux retombées radioactives de Tchernobyl présentent notamment un taux de mutation génétique deux fois plus élevé qu'une population témoin située en Grande-Bretagne.

Bien avant de savoir que cette rencontre allait s’avérer déterminante pour les qualifications du Mondial 2014, l’encadrement de l’équipe de France a donc préparé ce déplacement si particulier depuis plusieurs mois. Car même si les autorités locales indiquent qu’il n’y a aucun danger, Gomel qui se trouve être une agglomération de plus de 500 000 habitants demeure l’une des villes les plus radioactives d’Europe. Aujourd'hui encore, le taux de radioactivité y serait au minimum 10 fois supérieur à la normale.

Deschamps: "Il y a des gens qui vivent là-bas"

"Pour les footballeurs, il n'y a aucun danger de jouer à Gomel", a de son côté affirmé l'ambassadeur de France, Michel Raineri, dans un entretien accordé à l’AFP. "La semaine dernière, j'ai passé des examens médicaux et on n'a rien détecté d'anormal", a même indiqué M. Raineri qui est en poste depuis trois ans et demi au Bélarus. "Il y a des gens qui vivent là-bas, donc il n’y a aucun souci", avait tenté de rassurer Didier Deschamps.

Il n’en demeure pas moins que l’encadrement des Bleus a choisi de transporter toute la nourriture nécessaire à son séjour au Belarus depuis Tblissi… La gastronomie locale ne sera donc pas au menu des Bleus. De là à savoir si l’air local va les transcender.

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