Les Bleus renouent avec la victoire en Italie
Une première période ouverte
Didier Deschamps avait choisi de présenter une équipe de France remaniée, surtout dans le secteur défensif, avec la titularisation de Sidibé à droite, celle de Kurzawa à gauche et le retour de Varane en défense et avec le brassard de capitaine puisque Lloris, blessé, était absent et remplacé dans les buts par Mandanda. L’attaque était un peu plus classique avec Griezmann et Giroud, associés à Martial.
Dans les premières minutes, l’Italie mettait la pression sur des Français battus dans les duels, et qui pratiquaient un jeu confus. Les Français n’avaient que peu de mouvements offensifs mais sur un ballon en profondeur anodin de Pogba, la défense italienne se laissait surprendre par Antony Martial qui trompait profitait d’une erreur de Chiellini pour tromper Buffon (17e)
La réaction italienne ne se faisait pas attendre. Après un ballon mal négocié par Matuidi au milieu, Eder s’offrait un déboulé sur le côté droit, prenait le meilleur sur Kanté et adressait un centre parfait pour Pellé, qui assurait son contrôle et sa frappe pour ne laisser aucune chance à Mandanda (21e).
Mais il était dit que ce match de rentrée allait être animé, grâce notamment aux fautes défensives adverses dont chaque équipe pouvait se nourrir. Ainsi, sept minutes seulement après l’égalisation, sur un corner mal renvoyé par la défense italienne, Giroud héritait d’une passe de la tête de Kurzawa, et donnait l’avantage aux Bleus (28e).
Le calme retombait ensuite dans cette première période équilibrée que les Français, après un début timide, terminaient avec davantage de montées offensives, même s’ils étaient secoués dans les dernières minutes par les tentatives de la Squadra Azzura.
Bon pour la confiance
Le début de deuxième période était un peu plus approximatif, du fait des changements opérés des deux côtés, et le besoin pour Italiens et Français de se réorganiser. Le combat du milieu de terrain devenait plus brouillon. Les deux équipes évoluaient sur un faux-rythme en se montrant plus appliquées dans le secteur défensif, ce qui limitait les initiatives.
Côté italien, le jeune Donnarumma (17 ans) entré à la pause à la place du monument Buffon, s’employait sur une frappe de Payet. Mais le match baissait nettement d’intensité et les Italiens en profitaient pour prendre le jeu à leur compte, et se porter à l’assaut du but de Mandanda, inquiété à plusieurs reprises, mais serein dans ses interventions alors que sa défense se montraient un peu plus fébriles pour sortir les ballons.
Malgré la pression des hommes de Ventura, les Bleus ne cédaient pas et s’offraient même quelques occasions d’abord par Gignac, contré par Donnarumma, alors qu’il se trouvait à la réception d’un bon centre de Kurzawa. Trois minutes plus tard, le défenseur du PSG était à la conclusion d’un nouveau contre et cette-fois, il prenait le meilleur sur le gardie italien (3-1, 81e).
Les dernières minutes étaient compliquées pour les joueurs qui commençaient à éprouver de la fatigue, et les Italiens semblaient laisser filer le résultat. La France signait un succès intéressant, à remettre évidemment dans le contexte de match amical. On a vu de bonnes choses mais aussi quelques erreurs de début de saison. Mais elle a surtout mis fin à la série de la Nazionale dans son stade fétiche de Bari il n’avait encore jamais perdu en neuf rencontres. C’est certes symbolique, mais c’est bon pour la confiance française.
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