Les clubs menacés connus fin avril
La chambre d'instruction présidée par l'ancien Premier ministre belge Jean-Luc Dehaene, après un examen approfondi, décidera fin avril pour chacun des cas s'il doit être absout, considéré comme une infraction mineure, l'objet d'un règlement, ou s'il doit être référé à la chambre de jugement pour sanction. Celle-ci rendra ses décisions finales mi-juin, laissant ainsi le temps, selon l'UEFA, aux clubs éventuellement sanctionnés de faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) avant le coup d'envoi de la prochaine saison.
"On espère qu'on aura des bonnes décisions, mais nous avons anticipé le fait qu'il y aura des contestations. Ce serait bizarre s'il n'y en avait pas", a souligné Alistair Bell, responsable du département juridique de l'UEFA, lors d'une table ronde avec des médias vendredi à Nyon (Suisse). "La clé du succès du fair-play financier n'est pas le nombre de clubs sanctionnés. La clé du succès ce sont les chiffres", a insisté Gianni Infantino, le secrétaire général de l'UEFA, faisant allusion aux bilan financiers des clubs. Selon lui, les règles du fair-play financier adoptées en 2009 par l'Union européenne ont pour objectif de préserver le football de "la cupidité et de la folie financière", en incitant les clubs "à vivre avec leurs moyens de manière durable".
Selon les derniers chiffres de l'UEFA, entre 2007 et 2012, les salaires de première division en Europe ont progressé en moyenne de 59% (hors fluctuations des taux de change) pour atteindre 9,2 milliards d'euros en 2012. Mais si les salaires progressent toujours plus vite que les recettes des clubs, l'UEFA voit un signe encourageant dans le fait que les pertes cumulées des clubs européens ont été réduites d'un tiers entre 2011 et 2012.
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