Les huit matches des 8e de finale de l'Euro en détails
Suisse - Pologne (samedi 25 juin, 15h, St-Etienne)
Grâce à sa victoire (1-0) arrachée sur une Albanie réduite à 10 une bonne partie du match (et deux nuls), la Suisse s'est ouvert la voie des 8e de finale au sein du groupe A, terminé à la 2e place derrière la France. Mais les Helvètes n'ont pas brillé de mille feux, au contraire des Polonais, leurs adversaires, qui ont fini à égalité avec le champion du monde allemand dans le groupe C. Deux victoires, un jeu enlevé, offensif, la Pologne est clairement favorite de ce match.
Croatie - Portugal (samedi 25 juin, 21h, Lens)
La Croatie, véritable confirmation de ce début de compétition, opposée aux "rescapés" portugais, le match promet énormément. Les Lusitaniens, qui sont la première équipe de l'histoire de l'Euro à se qualifier pour les phases finales sans avoir remporté un seul match de poule, miseront sur l'efficacité retrouvée de Cristiano Ronaldo (2 buts contre la Hongrie) pour contrecarrer le jeu léché des Croates. Motif d'espoir pour ces derniers, ils devraient enregistrer le retour de Luka Modric, leur maestro, pour ce huitième.
Pays de Galles - Irlande du Nord (samedi 25 juin, 18h, Paris)
Après une phase de poule solide avec deux victoires contre la Slovaquie (2-1) et la Russie (3-0) et une défaite contre l'Angleterre (1-2), le Pays de Galles a maintenant rendez-vous en huitièmes de finale. Séduisante dans le jeu, l'équipe s'est offert un match abordable face à l'Irlande du Nord en terminant première de son groupe. Mais attention aux Gallois à ne pas sous estimer ces verts là. Placée dans une poule relevée, l'Irlande du Nord ne doit pas sa qualification au hasard et sa victoire contre l'Ukraine lors du deuxième match (2-0) le prouve. Sur la pelouse du Parc des Princes, la rencontre entre ces deux outsiders promet un beau spectacle.
Allemagne - Slovaquie (dimanche 26 juin, 18h, Villeneuve-d'Ascq)
Si elle n'a marqué que trois buts en trois matchs, l'Allemagne continue de faire figure d'épouvantail dans cet Euro. La marge de progression de la National Mannschaft semble assez conséquente et les Slovaques pourraient faire les frais du réveil de l'attaque allemande à Villeneuve-d'Ascq. Gare toutefois au pêché d'orgueil pour les partenaires de Müller, car la Slovaquie, emmenée par Hamsik, a déjà prouvé qu'elle savait exploiter la moindre opportunité.
Hongrie - Belgique (dimanche 26 juin, 21h, Paris)
La Hongrie faisait partie des petits poucets de cet Euro, la Belgique l’un des prétendants au titre. Ca, c’était avant la compétition. Après cette phase de poules, et le superbe parcours des Hongrois, qualifiés avant même le dernier match au terme duquel ils ont failli éliminer le Portugal (3-3), les rôles de favori et d’outsider sont peut-être inversés. Avec six buts inscrits, ils sont la meilleure attaque de cet Euro, à égalité avec le pays de Galles de Gareth Bale. Et les Belges n’ont pas, pour l’instant, démontré tout leur talent.
Italie - Espagne (lundi 27 juin, 18h, St-Denis)
La défaite surprise de l'Espagne lors de son troisième match de groupe face à la Croatie (2-1) a complètement bouleversé le tableau puisque les champions en titre retrouveront une Squadra Azzurra bien plus compétitive que prévu dès les huitièmes de finale. Ce match, assurément l'une des affiches la plus alléchante sur le papier, constituera également une revanche de la finale de la dernière édition. En 2012, la "Roja" avait puni les Transalpins (4-0) mais cette fois, le score pourrait être plus serré...
France - Irlande (dimanche 26 juin, 15h, Lyon)
La rencontre est a priori facile sur le papier pour les Français. A priori. Car depuis le début de cet Euro, les Bleus n’ont pas véritablement séduits, s’imposant difficilement contre le Roumanie (2-1), l’Albanie (2-0) et faisant match nul contre la Suisse (0-0). Face à l’Irlande, deuxième du groupe E et qui a battu l’Italie sur son dernier match (1-0), les Bleus devront hausser leur niveau de jeu pour se hisser en quarts.
Islande - Angleterre (lundi 27 juin, 21h, Nice)
Un match a priori très physique. Dans le jeu aérien les valeureux Islandais ne semblent craindre personne et il faudra sans doute que les Anglais proposent autre chose s'ils veulent terrasser les vikings. Sur ce qu'ils ont montré jusque-là, les partenaires de Wayne Rooney n'apparaissent pas particulièrement bien armés mais ils possèdent suffisamment de talent individuel dans chaque ligne pour faire respecter la hiérarchie.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.