Les pistards français défendent leurs titres aux Mondiaux de Londres en pensant à Rio
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Il n'empêche: gagner à Londres serait un bon moyen de se mettre en confiance avant Rio. Dans cette optique, les prestations de Grégory Baugé seront particulièrement scrutées. Champion du monde en titre en vitesse individuelle et par équipes, le Tigre n'a pas rassuré lors de ses dernières sorties en Coupe du monde. Le démarreur de l'équipe française n'a signé que le 13e temps tant à Cambridge et à Hong-Kong. "Je sais toutefois que je serai meilleur aux Mondiaux et je vais tout donner pour faire gagner l'équipe". Ce serait alors le sixième titre par équipes pour Baugé qui sera associé à Londres à Kevin Sireau et à Michael D'Almeida, les autres champions sortants. Pas de François Pervis donc, alors que ce dernier est pressenti pour intégrer le trio en août à Rio.
"On aurait peut-être pu s'attendre à une autre composition de la vitesse par équipes mais je pars du principe que cette équipe est titulaire et a son titre à défendre. C'est important d'aller défendre des titres, a concédé Vincent Jacquet. Avant d'ajouter: "être à Londres n'est pas la garantie d'être à Rio". Autrement dit, la sélection pour Rio sera sans doute différente de la formation alignée à Londres. Au Brésil, les participants à une épreuve individuelle devront obligatoirement faire partie de la vitesse par équipes.
Si Pervis est aligné à titre individuel (keirin et aussi vitesse individuelle), il devra être intégré dans le trio de la vitesse par équipes. "Je n'ai pas rempli les critères de sélection, c'est normal que l'équipe championne du monde en titre soit reprise", estime le Mayennais. "Pour moi, c'est une occasion en moins de pratiquer ça dans une grande compétition internationale avec une bonne condition physique. J'aurais bien voulu voir ce que cela donnait, prendre des repères".
Le doute de Pervis
En attendant cette échéance olympique, Pervis a, comme Baugé, deux titres à défendre à Londres: le keirin et le kilomètre. Sa participation au kilomètre n'est pas encore assurée. Tout dépendra de l'état de fraîcheur. "Je peux être plus fort qu'à Saint-Quentin-en-Yvelines mais le sport n'est pas une science exacte", annonce le sextuple champion du monde (31 ans).
"Cette année, mon objectif est ailleurs. Ces Mondiaux de Londres ne sont pas préparés avec autant d'importance que d'habitude. Je m'entraîne en fonction de Rio", précise-t-il. Le bilan français risque donc d'être moins impressionnant qu'il y a douze mois. Pas de quoi affoler le DTN. "Un bilan en recul ne serait pas inquiétant. Et cela va nous permettre d'affiner notre stratégie dès la sortie des Mondiaux", a-t-il expliqué en assurant toutefois que la France ne sera "pas là pour faire de la figuration".
"Nous restons parmi les meilleurs en vitesse. Sur les épreuves d'endurance, type poursuite individuelle, on peut aller chercher un podium comme l'an dernier. Dans l'omnium, Laurie Berthon monte en puissance et Thomas Boudat est en pleine préparation".
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