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Les stars du confinement (2/5) : Malia Metella termine le confinement en nage!

Comme Sarah Ourahmoune (boxe), Bob Tahri (athlétisme), Vincent Parisi (jujitsu) et d’autres anciens sportifs de haut niveau, l’ex-nageuse Malia Metella a fait du coaching en ligne l’un des grands axes de son confinement. Dans son salon transformé en salle de sport et jusque dans sa cuisine.
Article rédigé par Manu Roux
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
 

"Appelle-moi à 17h30". L’horaire est précis et à respecter, comme s’il s’agissait du départ d’un 50 mètres nage libre, sa spécialité quand elle était nageuse. Car Malia Metella, médaillée d’argent des Jeux Olympiques d’Athènes sur cette distance et vice-championne du monde sur 100m en 2005, n’a pas de temps à perdre. Depuis le début du confinement, la Guyanaise, retraitée des bassins depuis dix ans, est même surbookée. "Mes journées sont encore plus remplies qu’en temps normal!" avoue-t-elle.

Un confinement très actif

Tout commence avec sa séance de sport quotidienne que Malia décide de mettre en ligne sur les réseaux sociaux dès les premiers jours du confinement. "D’habitude, je fais des exercices tous les matins vers 6h30 avant d’aller travailler pendant une demi-heure. Avec l’épidémie, il était indispensable pour moi de maintenir cette séance car si je ne fais pas de sport pendant quatre jours, mon corps me le fait sentir", explique l’ex-nageuse. "J’ai aussi pensé à ma mère qui souffre des articulations, du dos et des jambes et j’ai eu envie d’inciter les gens à bouger aussi chez eux, même dans un espace réduit. La preuve, j’habite à Paris dans 30 mètres carrés, sans jardin et sans balcon, ma chambre et mon salon ne font qu’une seule pièce et j’y arrive!" Parfois, Malia pimente ses séances de quelques exercices de yoga, très appréciés. "Certains m’ont dit que ça leur avait donné envie de s’y mettre!" Galvanisée par les premiers retours, la Guyanaise décide donc de passer à la vitesse supérieure avec les lives. 

Des lives avec des champions

La native de Cayenne, 38 ans, se met d’abord aux fourneaux avec une amie cuisinière. "Je n’avais jamais fait de lives avant et ça m’a plu tout de suite! Et très vite, je me suis dit pourquoi ne pas en faire dans un domaine que je connais un peu plus que la cuisine, le sport?"

Depuis plusieurs semaines, la Guyanaise enchaîne donc les rendez-vous en début de soirée durant lesquels elle converse en visio avec d’autres sportifs, toujours en activité ou non. La handballeuse Allison Pineau, l’ancien nageur Yannick Agnel ou l’ex-gymnaste Émilie Le Pennec, entre autres, ont déjà répondu à l’appel de Malia pour évoquer leur parcours et leur reconversion, actuelle ou future. Et le carnet de rendez-vous s’est très vite rempli. "J’ai fait un planning avec trois semaines d’avance en tenant compte de la disponibilité des sportifs. Certains continuent de s’entraîner et puis, ce n’est pas parce c’est le confinement que les gens sont forcément disponibles pour toi!" rigole Malia. "Il faut tenir compte des impondérables, des changements de dernière minute. Je fais très attention à ça. C’est pourquoi je m’assure la veille du live ou le matin, que tout est toujours ok."

Aux trois rendez-vous organisés par semaine, la grande sœur de Mehdy a même ajouté un live "expert" pour parler d’autre sujets que le sport, comme la coiffure ou les réseaux sociaux.

Avec tout ça, Malia n’a parfois même plus le temps d’assurer le montage et la mise en ligne de sa séance de sport matinale ! Et l’ancienne championne entend bien poursuivre ses efforts, qui lui ont déjà fait gagner plus de 500 followers en un mois,  à l’issue du confinement. "Je gère des loges de stades pour un grand groupe d’assurances (Allianz) et comme la Ligue 1 et le Top 14 risquent de ne pas reprendre tout de suite, j’aurais sans doute le temps de continuer les lives ces prochaines semaines." Malia Metella n’oubliera en tout cas pas de sitôt ce confinement passé au four et aux moulinets. Avec les bras, bien sûr. 

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