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Louis Picamoles : "Donner une image plus positive de Montpellier"

La saison de Top 14 de Montpellier qui s'ouvre samedi doit en partie permettre de "donner une image plus positive" du club avec l'arrivée du manager Vern Cotter, successeur de Jake White au jeu et au management critiqués, a dit lundi Louis Picamoles, de retour dans son club formateur.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
 

Vous avez été nommé capitaine. Etait-ce une demande de votre part ?

Louis Picamoles : "Non, je ne demandais rien du tout. Vern m'a demandé d'être capitaine, et la première chose que j'ai faite, avant d'accepter, a été d'en discuter avec Fulgence (Ouedraogo), parce qu'on est amis avant tout et qu'il était pendant 10 ans le capitaine. Il m'a appuyé dans ma décision."

Quelles sont les ambitions de Montpellier ?

LP : "Se qualifier (pour la phase finale) du Top 14 et de la Coupe d'Europe. Je m'arrêterai là parce que la saison n'a pas démarré et que le Top 14 est sacrément costaud. C'est vrai qu'il y a énormément de qualité dans le groupe de Montpellier et que des choses ont été mises en place pour être performant, mais la saison est longue. Et la phase finale est tellement différente de la saison régulière, tout peut arriver. On saura à ce moment-là si on est capable d'aller chercher des titres. Après, c'est sûr qu'à moyen ou long terme l'objectif est de gagner des titres, et les joueurs qui viennent ont cette ambition. Mais il faut travailler pour y arriver et on a encore du boulot."

L'objectif est-il aussi d'offrir un jeu plus séduisant que sous White ?

LP : "Vern a sûrement une vision bien différente de Jake White dans ses ambitions de jeu, sa volonté de déplacer le ballon. Je ne vais pas vous dire aujourd'hui qu'on va jouer dans tous les sens et que ce sera du hourra rugby, mais on essaie de mettre en place quelque chose de différent."

Cotter a semble-t-il beaucoup compté dans votre retour, neuf ans après votre départ pour Toulouse puis Northampton...

LP : "Parce qu'il est réputé pour son expérience, sa qualité d'entraîneur et d'homme. Et je mets beaucoup d'importance dans le relationnel avec les entraîneurs. On a beaucoup échangé avant que je prenne ma décision. Il peut me faire progresser mais surtout Montpellier. Il peut lui permettre d'aller chercher, j'espère le plus rapidement possible, des titres."

Y-a-t-il également la volonté de récréer une identité montpelliéraine qui s'est diluée ces dernières saisons, à travers notamment le départ de joueurs "historiques"?

LP : "C'est vrai qu'énormément de choses se sont passées à Montpellier ces deux-trois dernières saisons, qui ont fait beaucoup de bruit. Cela a été extrêmement médiatisé. Des départs, il y en a tous les ans dans chaque club, ce n'est pas toujours très bien fait... J'arrive, je ne vais pas m'exprimer là-dessus. Mais on a effectivement l'ambition de donner une image plus positive de Montpellier, de se servir des différences qu'il y a dans le groupe pour en faire une force, et non un point faible. On va aussi travailler sur ça."

En tant que capitaine, ce sera votre rôle de veiller à ce qu'il n'y ait pas de clans entre les différentes nationalités...

LP : "Oui, j'ai entendu dire ça... Mais depuis que je suis arrivé, je n'ai pas remarqué cette cassure. Effectivement, il y a beaucoup de joueurs venant d'autres cultures à Montpellier, mais ce n'est pas moi tout seul qui vais fixer un cadre."

Cotter a imposé le français comme langue d'usage, était-ce nécessaire?

LP : "Oui, cela me paraît logique pour un club de Top 14. C'est vrai qu'une des grosses différences par rapport à l'an dernier, c'est que Vern et son staff parlent en français. C'est quelque chose d'important. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas traduire pour les anglo-saxons et devenir radical dans l'autre sens, mais c'est important pour le groupe. Vern était attaché à ça."

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