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Manaudou dans les temps

Le temps des pleurs et des doutes est terminé. Désormais, Laure Manaudou chasse les chronos comme dans les temps anciens. Et le travail fourni depuis plus d'un an porte ses fruits. Lundi matin, dans les séries du 100m dos des championnats de France, qualificatifs pour les JO de Londres, elle a réalisé son premier coup d'éclat depuis son retour à la compétition en réalisant son meilleur chrono de la saison (1'00"42), soit la 14e meilleure perf mondiale de l'année.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Laure Manaudou au départ du 100m dos

"C'est un soulagement parce qu'en première épreuve j'ai toujours du mal, a expliqué la nageuse, qui disputera les demi-finales de cette épreuve dans l'après-midi. Même si le temps était assez facile à faire, il ne fallait pas se reposer sur ses acquis", a-t-elle déclaré. "C'est une bonne chose de faite. Je suis rassurée d'avoir fait le temps pour l'après-midi. Il va juste falloir se concentrer et essayer d'aller plus vite cet après-midi." L'autre point positif, c'est que ce temps est déjà inférieur de 4/10e à celui qu'il lui faudra réussir en finale pour se qualifier pour les jeux Olympiques de Londres, ceci en finissant à l'une des deux premières places, ce qui ne devrait poser aucun problème.

Ce retour en France, Manaudou l'appréhendait un peu. Surtout avec l'enjeu d'une qualification olympique. "C'est un peu stressant, a-t-elle indiqué. En plus des temps, il y a la concurrence et la qualif en jeu. Il ne faut pas se rater. Je ne m'attendais quand même pas à faire ce temps-là alors je suis contente. Je me suis rassurée. Mon coach avait raison, je peux faire un gros temps demain. J'ai mis la combi ce matin juste avant et j'ai fait un petit 15 m. Finalement la combi ça change tout. J'ai eu un peu mal aux jambes les derniers 15 m, mais c'est dû à la première épreuve." Reste à enchaîner les courses.

Au bord du bassin, le patron des équipes de France Lionel Horter a apprécié la performance de Manaudou. "Je l'ai trouvée en forme, saignante et pleine d'énergie, analyse-t-il. Si j'ai bien regardé, les derniers 15, 20 mètres, elle relâche. J'ai regardé son temps de passage. J'ai l'impression que si elle ne relâche pas comme elle relâche, elle nage déjà largement moins de la minute. Attendons qu'elle le confirme, qu'elle le fasse, mais il manque encore une seconde". Horter fait référence au plus haut niveau mondial, celui que Manaudou pourrait affronter aux JO en cas de qualification.

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