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Mandela présent avant la finale

Un mois après avoir renoncé à la cérémonie d'ouverture du Mondial au lendemain du décès de son arrière petite-fille, Nelson Mandela est arrivé sur le lieu de la finale. Dans l'après-midi, sa volonté de venir avait été annoncée: "Il va se reposer et essayer de reprendre des forces pour ce soir. Il souhaite aller au stade mais nous savons qu'à son âge, il peut changer d'avis plus tard", avait déclaré Mandla Mandela, son petit-fils.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Nelson Mandela et sa femme Graca Machel saluent le public du Soccer City Stadium avant la finale de la Coupe du monde

A bientôt 92 ans (dans une semaine), Nelson Mandela n'a pas encore pu assister dans un stade à un bout de rencontre. Le symbole de l'Afrique du Sud de l'après-Apartheïd a une santé fragile, et le décès de son arrière petite-fille dans un accident de la route à la veille de la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde n'avait rien arrangé. L'ancien président avait été contraint d'annuler sa présence lors de ce premier jour. Il est finalement présent pour l'ultime acte, au Soccer City Stadium de Johannesburg où se jouera la finale entre l'Espagne et les Pays-Bas. Il a salué la foule à bord d'une voiturette, juste après la cérémonie de clôture. Habillé de noir, avec bonnet et gants, M. Mandela, tout sourire, a fait une courte apparition, la voiturette le transportant faisant un petit tour du terrain, sous l'acclamation des 80.000 personnes du stade de la finale. La foule scandait "Madiba", son nom tribal.

Un peu plus tôt dimanche, son petit-fils avait accusé la Fédération internationale de football (Fifa) de "mettre la pression" sur Nelson Mandela pour obtenir qu'il soit présent à la finale. Le président de la Fifa, Sepp Blatter, avait déclaré jeudi qu'il espérait que le premier président noir d'Afrique du Sud (1994-1999) soit présent pour la finale, et même pour remettre le trophée au vainqueur, comme il l'avait fait lors de la Coupe du monde de rugby en Afrique du Sud en 1995.
"Cela a créé une attente", avait regretté son petit-fils.

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