Mo Farah : "Je n'ai rien fait de mal"
Ce groupe d'entrainement d'athlétisme de très haut niveau, auquel Farah a participé de 2011 à 2017, a été démantelé vendredi par Nike, qui le finançait, après la suspension la semaine dernière de son entraîneur phare, l'Américain Alberto Salazar, pour "incitation" au dopage. "On ne m'a jamais rien donné", a déclaré Farah vendredi à l'occasion d'une conférence de presse deux jours avant le marathon de Chicago dont il est tenant du titre. "Comme je l'ai déjà dit, il n'y a aucune accusation contre moi, je n'ai rien fait de mal. Les accusations, soyons clairs, ne concernent qu'Alberto Salazar", a ajouté Farah, regrettant de voir son nom associé à cette affaire et que toutes les questions qu'on lui pose se rapporte à cela.
Salazar, 61 ans, a été suspendu pour 4 ans par l'Agence américaine antidopage (Usada). Il est notamment accusé d'"organisation et incitation à une conduite dopante interdite" et de trafic de testostérone, ainsi que d'injections à ses athlètes d'acide aminé L-carnitine (un complément) au-delà des doses autorisées. L'entraineur nie ses accusations. Le 1er octobre, Mo Farah avait déclaré être "soulagé" que l'Usada "ait achevé son enquête sur Alberto Salazar. (...) J'ai quitté le Nike Oregon Project en 2017 mais j'ai toujours dit que je n'avais aucune tolérance envers ceux qui enfreignent les règlements où franchissent la ligne". Il avait par ailleurs assuré que son départ de l'Oregon Project n'avait rien à voir avec les accusations de dopage qui avaient démarré en 2017 avec la fuite d'un rapport de l'Usada sur les méthodes de Salazar dans la presse.
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