Mondial-2014 : Blatter met en garde le Brésil
"Nous ne pouvons pas nous-mêmes tirer les leçons des troubles sociaux qui se sont déroulés au Brésil. C'est aux responsables politiques au Brésil de les tirer", a déclaré le Suisse en déplacement en Autriche. "Si de nouveaux troubles doivent avoir lieu l'année prochaine, nous devrons peut-être reconnaître que le Brésil n'était pas le bon endroit pour organiser la Coupe du monde", a poursuivi le patron de la FIFA. Il a évoqué une mauvaise répartition des richesses dans l'immense pays de près de 200 millions d'habitants. Mais "on ne peut pas rendre la FIFA responsable de cela", a-t-il déclaré. De prochaines réunions entre l'instance dirigeante du football international et la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, sont prévues en septembre.
Ça chauffe au Brésil !
Lors de la Coupe des Confédérations, perçue comme un test pour les autorités brésiliennes à un an de la Coupe du monde, des mouvements sociaux historiques avaient touché le pays, atteignant un sommet le 20 juin avec plus d'un million de manifestants. Les protestataires dénonçaient au début la hausse des prix dans les transports publics, puis ont critiqué l'indigence des services publics en général, la corruption de la classe politique et les sommes colossales investies pour l'organisation de la Coupe des Confédérations et du Mondial-2014.
Au lendemain de la finale remportée par le Brésil contre l'Espagne (3-0), Sepp Blatter avait affiché son "optimisme" pour l'organisation du Mondial-2014. "L'héritage, c'est que nous aurons une Coupe du monde absolument exceptionnelle", avait-il avancé. "Le grand compliment que nous pouvons formuler, c'est sur la sécurité. C'est le résultat de la combinaison du professionnalisme et de la bonne volonté de tout le monde. J'attends avec impatience et optimisme l'année prochaine."
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