Cet article date de plus de six ans.

Mondial 2018 / dopage : le championnat russe, "le plus propre du monde" pour le médecin de la sélection

Le médecin de la sélection russe de football, Eduard Bezuglov, a affirmé que le championnat de Russie était plus propre que n'importe quelle compétition sportive dans le monde. Sa sortie intervient trois mois avant le début du Mondial et alors que le scandale de dopage institutionnalisé - qui a conduit à l'éviction de la Russie lors des derniers Jeux Olympiques - est loin d'être terminé.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Selon Der Spiegel, la Russie envisageait un plan de dopage en vue du Mondial 2018.

"Il n'y a rien de comparable nulle part dans le monde", a déclaré le médecin de la sélection Eduard Bezuglov à l'agence russe RIA Novosti. "En d'autres termes, je ne connais aucun autre sport qui n'a pas de soucis avec des substances prohibées. Mais le football russe n'a pas ce problème".

Le Dr Bezuglov a expliqué que la Fédération russe de football (RFU) et l'Agence russe antidopage (Rusada) menaient "des formations en ligne obligatoire" et publiaient des guides médicaux à l'attention de toutes les équipes des différents niveaux dans le championnat de Russie. Et le médecin d'ajouter que 1 500 échantillons de joueurs russes avaient été testés à l'étranger, depuis la suspension du laboratoire antidopage russe en novembre 2015, "sans un seul test positif".

Une enquête de la FIFA toujours en cours

L'ancien patron de la RFU Vitali Moutko est celui qui a supervisé la préparation des athlètes nationaux avant les Jeux d'hiver de Sotchi en 2014, au coeur du scandale de dopage dans le pays. De par son implication dans cette affaire, il a quitté en décembre son poste dans l'équipe chargée d'organiser le Mondial-2018.

La Fédération internationale (FIFA) est toujours en train d'enquêter sur des soupçons de violations passées ou actuelles de la loi antidopage dans le football russe.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.