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Monfils : "C'est de la réussite"

Le Français Gaël Monfils , qui est passé très près de l'élimination à l'Open d'Australie face au Néerlandais Thiemo de Bakker, en concédant les deux premiers sets, estime que son succès "c'est de la réussite" ainsi qu'une bonne gestion du mental.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Comment expliquer votre trou d'air en début de partie?
"Je pense qu'il y a un manque de matches, même si je me sens très bien. Il me manque encore de la compétition. Le nervosité, elle vous prend un peu en début d'année. Mais il y a un truc qui m'a rassuré. Pendant les pauses durant le match, j'étais assis - j'étais concentré, quand même - et je regardais les résultats des autres têtes de série qui jouaient en même temps. Je voyais Sam Querrey en galère, Mardy Fish en galère, que Nikolay Davydenko était à un set partout... C'était chaud! Je voyais que je n'étais pas le seul à lutter, ça m'a donné un petit coup de fouet."

Comment êtes-vous revenu dans le match?
"C'est de la réussite. Je perds 2 sets à 0, je suis breaké, en plus à 5-2, qui est le break horrible, où tu as l'impression d'être loin. J'ai essayé de garder le plus de pensées positives. Dès que j'ai vu une petite ouverture mentale, je l'ai saisie tout de suite. Pendant tout le match j'étais super calme, je ne me suis pas trop encouragé. A 4-2 dans le 3e set, j'ai essayé de lui mettre plus de pression et tout de suite ça a marché. Après, je sais que ce n'est pas facile de finir un match en Grand Chelem, comme ça, en trois sets..."

Quand vous étiez mené deux sets à zéro, 5-3 et service à suivre pour votre adversaire, vous pensiez sérieusement qu'il pouvait craquer?
"Tu t'accroches à quelque chose. Ce n'est pas méchant mais il y en a certains, tu te dis qu'ils vont craquer. Roger (Rasheed, son entraîneur) me l'avais un peu martelé. Il craignait un peu ce qu'il s'est passé, que De Bakker arrive et joue un grand tennis et que moi je n'arrive pas à rentrer dans le match. Et il m'avait dit que ce n'était pas un "strong believer" (quelqu'un de solide mentalement) et qu'à tout moment je pouvais revenir."

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