Monfils - Garcia-Lopez: le piège
"Peut-être qu'il ne paye pas de mine pour vous, mais pour nous, on sait qu'il est solide, qu’il peut sortir des gros matchs." Gaël Monfils résume ainsi le danger représenté par Guillermo Garcia-Lopez, l'homme qui veut lui barrer la route des quarts de finale. Après son match plein de rebondissements contre Fabio Fognini, tomber contre un joueur non tête de série, 41e mondial et peu connu du grand public, cela ressemble à un piège.
Heureusement, le guet-apens n'est pas très discret. Il a beau n'avoir que trois titres à son palmarès (dont Casablanca cette année après quatre saisons de disette), l'Espagnol fait régulièrement parler de lui. Il a été l'auteur de la première énorme sensation de ce Roland-Garros 2014, en éliminant au 1er tour Stan Wawrinka, l'un des postulants à la victoire finale et 3e mondial. "J'ai suivi à peu près le même rythme, solide, en maintenant toujours l'accélérateur à 80 %, bien tranquille", disait-il paisiblement après son coup d'éclat. Il faut dire que ce n'est pas son premier. En 2012, il fait chuter Andy Murray (4e mondial) à Indian Wells, alors qu'en 2010, il s'offre le scalp de l'idole, Rafael Nadal (1er mondial), à Bangkok. Cette année, il s'est payé Dolgopolov (22e mondial) et Berdych (5e mondial) coup sur coup à Monte-Carlo, avant de pousser Novak Djokovic aux trois sets.
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