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Natation : la Canadienne Mary-Sophie Harvey dit avoir été droguée après les Mondiaux, la Fédération internationale ouvre une enquête

La nageuse affirme s'être réveillée avec des "dizaines de bleus" et "une côte fêlée" à la suite de la soirée de fin des championnats du monde, le 25 juin.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La nageuse canadienne Mary Sophie Harvey lors des demi-finales du 200 mètres quatre nages, le 18 juin 2022, aux Mondiaux de Budapest. (ATTILA KISBENEDEK / AFP)

La Fédération internationale de natation (Fina) va ouvrir une enquête après le témoignage de la nageuse Mary-Sophie Harvey. La Canadienne de 22 ans a raconté, mercredi 6 juillet sur son compte Instagram, avoir été droguée lors de la dernière nuit des Mondiaux de Budapest, le 25 juin.

Dans un communiqué, la Fina se dit "profondément préoccupée" par le "bien-être" de la nageuse et souligne être en contact avec la Fédération canadienne et le comité d'organisation hongrois. "En 2021, la Fina a adopté des mesures visant à protéger les nageurs et un agent indépendant sera chargé d'enquêter davantage sur cette affaire", précise l'instance.

"Complètement perdue"

Mary-Sophie Harvey affirme s'être réveillée "complètement perdue" au lendemain de la dernière soirée des Mondiaux avec des "dizaines de bleus" sur le corps, aux côtés du manager et du médecin de l'équipe canadienne. Elle dit avoir célébré cette nuit-là la fin de la compétition de manière "raisonnable" puis ne plus se souvenir de rien.

"Il y a une fenêtre [d'une durée] de quatre à six heures dont je n'ai aucun souvenir, écrit-elle. J'ai entendu des bribes d'histoires de certaines personnes." La nageuse, qui a publié des photos de ses blessures, ajoute se sentir "honteuse". La médaillée de bronze à Budapest avec le relais 4x200 mètres précise avoir aussi été victime d'une côte fêlée et d'une légère commotion cérébrale.

"Malheureusement, ces événements se produisent plus souvent qu'on ne le pense", écrit-elle, publiant également des titres de presse évoquant le GHB ou le phénomène des piqûres à la seringue. "J'ai encore peur de penser aux événements inconnus de cette nuit-là", a-t-elle conclu.

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