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Phelps enfonce le clou

Avec deux chronos de référence sur 100 m et 200 m papillon coup sur coup, Michael Phelps a rappelé à ses rivaux, en particulier au Sud-Africain Chad Le Clos, qu'il faudrait compter sur lui dans la course aux médailles olympiques à Rio en 2016.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Michael Phelps (RONALD MARTINEZ / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Après le "200 m pap" vendredi, Phelps a écrasé le "100 m pap" des  Championnats des Etats-Unis à San Antonio, son rendez-vous majeur de l'année  après la décision de sa fédération de le priver des Mondiaux-2015 suite à son  arrestation pour conduite en état d'ivresse en septembre 2014. Le sportif le plus titré de l'histoire olympique a bouclé sa finale en 50  sec 45/100e, reléguant son dauphin Jack Conger à près d'une seconde (51.33). Ce chrono n'est pas seulement la meilleure performance mondiale de l'année:  il a remis à sa place le champion du monde 2015 de la distance, Chad Le Clos  qui a conservé sa couronne mondiale conquise en 2013 en 50 sec 56/100, quelques  heures plus tôt à Kazan (Russie).

"J'ai regardé les chronos qui ont été réalisés à Kazan", a souri Phelps  qui, pour décrocher le titre olympique sur la distance à Londres, avait nagé en  51 sec 21/100e. "Je pourrais dire des tas de choses, mais je préfère laisser mes résultats  parler pour moi, j'ai toujours agi comme cela", a insisté le nageur aux 18  titres olympiques en réponse à Le Clos qui n'a pas manqué de souligner le  contexte sans pression des Championnats des Etats-Unis pour expliquer les  performances de Phelps. Reste que l'Américain, de retour dans les bassins depuis janvier 2014 après  18 mois d'arrêt total, est idéalement lancé pour accroître sa collection  olympique qui comprend déjà 22 médailles. "Je suis content que le travail paye, c'est vraiment de bon augure pour  l'année prochaine. Je n'avais pas été aussi rapide depuis longtemps, je suis  content de ce que je fais en papillon", a-t-il admis. "Je m'entraîne comme je m'entraînais par le passé, mais ce n'est pas une  science exacte", a-t-il avancé pour expliquer son début de saison mitigé où il  a notamment peiné à passer sous le seuil des deux minutes sur le 200 m  papillon, avant de faire sensation avec ses 1 min 52 sec 94/100e vendredi. J'espère pouvoir continuer sur cette lancée", a conclu le nageur de  Baltimore (est des Etats-Unis).

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