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Pleins feux sur le water polo

Au terme d'un tournoi extrêmement long, les équipes de water-polo se disputent les meilleures places. Dans la piscine Picornell, à quelques mètres du Palau Sant Jordi où se déroulent les épreuves de course, les tournois masculins et féminins tirent leur révérence. En plein soleil, ou sous les projecteurs.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

C'est la seule compétition à se dérouler de jour comme de nuit. Du matin 9h30 jusqu'à minuit, les matches se succèdent dans cette piscine à ciel ouvert, encastrée au milieu de tribunes montées pour l'occasion. Ici, en pleine journée, les spectateurs cherchent les coins d'ombres pour éviter l'insolation. Ici, la musique est omniprésente, à chaque temps mort, et même à chaque engagement, avec la bande son du film "Les dents de la mer". Il est vrai qu'avec le ballon au milieu et les deux équipes alignées sur leur ligne de but, leur charge au coup de sifflet de l'arbitre ressemble à celle de morts de faim.

Si les équipes de France féminine et masculine n'ont pas réussi à se qualifier pour cette compétition mondiale, il y a tout de même 16 nations qualifiées chez les hommes, et autant chez les femmes. A raison d'un match tous les deux jours, les formations sont restées sur le pont pendant 13 jours. Un véritable marathon dans un sport si exigeant, où les arrêts de jeu sont réduits au maximum, les arbitres remettant le ballon en jeu dès qu'il est sorti des limites du terrain. Et ce sont de jeunes ramasseurs de ballons qui plongent alors pour récupérer l'objet si convoité par les joueurs dans une piscine si désirée par les spectateurs chauffés à blanc pour le soleil catalan. 

Cette piscine municipale, qui peut recevoir 3000 personnes, a accueilli en 1992 les épreuves de natation des Jeux Olympiques. Mais comme en 2003, les organisateurs des Mondiaux ont préféré installer la piscine éphémère au Palau Sant Jordi, laissant aux piscines Picornell (elles sont deux, côte à côté, la deuxième étant couverte et servant à l'échauffement) le water-polo. Et cela a porté chance à la sélection féminine espagnole, jamais sur le podium dans l'Histoire, et qui est devenue championne du monde aux dépens des Australiennes, tombeuses des championnes du monde en titre grecques, et des médaillées de bronze de 2011, les Russes. Quant aux hommes, sacrés en 1998 et 2001 et quatre autres fois présents sur le podium mondial, ils tenteront d'accrocher la 5e place contre les Grecs dimanche, alors que la finale opposera les Hongrois aux Monténégrins.

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