Epreuves interrompues, jets de bière et Michael Phelps... Les célébrations les plus folles après l'incroyable doublé de Léon Marchand

Durant un instant, mercredi soir, la France était suspendu à la brasse de Léon Marchand : le nageur français a réussi un exploit historique en remportant deux titres olympiques en l'espace de deux heures.
Article rédigé par Xavier Allain
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Léon Marchand, champion olympique du 400 m quatre nages masculin, lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 à l'arène Paris La Défense à Nanterre, le 28 juillet 2024. (OLI SCARFF / AFP)

"C'est le roi Léon !" : émotion, frisson... Tout ça rime avec Léon. Des tribunes de Paris La Défense Arena, antre des exploits du nageur français jusqu'à Lyon, en passant par les fan-zones ou le Club France, Léon Marchand a provoqué un véritable raz-de-marée à travers la France, mercredi 31 juillet. À seulement 22 ans, le natif de Toulouse est devenu triple champion olympique après ses deux nouveaux sacres sur 200 m papillon et 200 m brasse.

à lire aussi Natation aux JO de Paris 2024 : Léon Marchand, le pari réussi d'un doublé historique au terme d'une soirée "indescripible"

Et preuve de la "Léon-mania" dans laquelle la France est en train de chavirer, on a pu assister à des scènes jusqu'ici réservées à des matchs de football de très grosse importance.

Explosion au Club France, stupeur au Grand Palais

Ainsi, si, autour de la piscine olympique de Paris La Défense Arena, les supporters ont hurlé de toutes leurs forces pour soutenir le champion dans sa quête historique, un peu plus loin, dans les fan-zones, on a pu assister à des scènes de liesse parfois accompagnées du désormais fameux jet de bière, comme le veut la tradition des supporters anglais, aperçues au Club France. 

Et, encore plus surprenant, des supporters français bien occupés dans d'autres arènes sportives de Paris 2024 se sont mis à chanter la Marseillaise ou scander le nom de Léon Marchand. Ça a ainsi été le cas à Lyon, par exemple.

Au Grand Palais, la finale du sabre par équipe entre la Corée du Sud et la Hongrie a dû être brièvement interrompue face au volume sonore des fans. Scène identique à la Porte de Versailles dans l'Arena Sud où la Français Jia Nan Yuan affrontait la Japonaise Hina Hayata en huitièmes de finale du tournoi de tennis de table, lorsque Léon Marchand a devancé de quelques centièmes de secondes le Hongrois Kristof Milak sur la dernière longueur du 200 mètres papillon.  

La "Team USA" en reste sans voix

Et que dire de la surprise de la "Team USA", au stade Pierre-Mauroy de Lille, qui a vu la foule se déchaîner. Au moment du sprint final de la natation, une clameur est montée des tribunes qui ont scandé "Léon ! Léon !". Au point qu'il a fallu expliquer la situation à Stephen Curry, l'un des stars américaines présentes en France pour le tournoi olympique... "Merci de m'aider à comprendre, je ne savais pas pour qui ils chantaient... Comment il s'appelle ? Marchand, c'est ça ? C'est plutôt cool, qu'ils chantent pour leurs sportifs et qu'ils leur fassent la fête", a ainsi souri le joueur des Golden State Warriors, quadruple champion NBA et double champion du monde avec les États-Unis. 

Enfin, à Bourgoin-Jallieu, lors d'un match de la préparation estivale de Lyon contre le Torino, les spectateurs du stade Pierre-Rajon se sont mis à entonner "Léon Marchand ! Léon Marchand ! Léon, Léon, Léon Marchand! " sur l'air de "On est les champions!", avant de lancer une Marseillaise. 

Et puis, il y a eu, aussi, ce "Let's go Léon !" crié à la télévision américaine : le champion français a été soutenu par son idole, Michael Phelps.

Dans un extrait diffusé par la chaîne américaine NBC, on voit l'Américain aux 23 médailles d'or olympiques enchaîner les encouragements et les poses, visiblement très enthousiaste devant les derniers cinquante mètres du 200 mètres papillon. Et si c'était ça, le passage de flambeau... olympique ?

les mots-clés associés à cet article

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.