Alternative aux piscines, la nage en eau libre offre une bulle de liberté aux Niçois confinés
C'est une discipline qui sort la tête de l'eau en cette période de crise sanitaire. La nage en eau libre en pleine mer attire de plus en plus d'accros de natation, privés de bassin à cause de l'épidémie de Covid-19. #IlsOntLaSolution
Habituellement, ils s’entraînent en piscine. Sauf que les bassins, en ce moment, c’est difficile d’y avoir accès. À cause du Covid-19, seules les piscines qui disposent d’un bassin extérieur peuvent accueillir du public. Résultat : de plus en plus d’adeptes de la natation se lancent dans la nage en eau libre pour continuer à pratiquer leur sport préféré. À Nice, le nombre d’adhérents a augmenté de 30% depuis le début de la crise sanitaire. "Sur Nice, il n’y a qu’une seule piscine de 25 mètres, et se retrouver à nager avec toute la population, c’est assez complexe. C’est pour ça qu’il y a une grosse demande sur les créneaux en mer", explique Alexandre Bermond, directeur technique de l'Olympic Nice Natation.
Comme un poisson dans l'eau
Accessible à tous, la nage en eau libre se pratique partout, dans la mer, les fleuves, les rivières ou les lacs. Il n’y a pas besoin d’installations particulières. Ici, pas d’embouteillages ni de ligne à suivre et surtout pas de restrictions sanitaires. Un sentiment de liberté apprécié par ses adeptes. Équipés de bouées, certains ont choisi de tomber la combinaison : "Depuis deux ans, on vient qu’en maillot, parce qu’on est habitués. L’hiver, je ne vous cache pas que c’est un peu difficile pour moi parce que je suis frileuse mais on s’habitue avec le temps". Une nage dans une eau froide qui booste notre système immunitaire. Des études ont prouvé que cette pratique diminuait nettement les risques d’infections respiratoires. Raison de plus pour s’y mettre.
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