Cet article date de plus de six ans.

Aaron Hernandez souffrait de dégénérescence cérébrale

Selon le centre d'encéphalopathie traumatique chronique (ETC) de l'université de Boston, Aaron Hernandez souffrait d'une dégénérescence cérébrale provoquée par les chocs crâniens répétitifs et violents de son sport. L'ancienne star du football américain s'était suicidé mi-avril. L'avocat de la famille Hernandez, Jose Baez, a indiqué avoir assigné devant un tribunal civil fédéral la ligue professionnelle de football américain NFL ainsi que l'ancienne équipe d'Aaron Hernandez, les New England Patriots, champions en titre.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

Chargé de procéder aux examens, le centre d'ETC de l'université de Boston, a procédé à deux examens successifs, tous deux confirmant la dégénérécence. Aaron Hernandez souffrait d'une ETC de stade 3, sur une échelle de 4. Les personnnes affectées par ce trouble cérébral peuvent avoir de nombreux effets indésirables parmi lesquelles des dépressions, des comportements imprévisibles et violents, ainsi que des suicides. Le joueur avait été retrouvé pendu le 19 avril dans sa cellule d'une prison du Massachusetts, où il purgeait une peine de réclusion à perpétuité pour meurtre.

L'unité spécialisée de l'université de Boston a reçu le plus de cerveaux d'anciens joueurs de football américain et d'autres sports de contact. C'est ce laboratoire qui a produit une étude publiée fin juillet et confirmant le lien entre football américain et dégénérescence cérébrale. Sur les 111 cerveaux d'anciens joueurs de la NFL examinés, 110 ont révélé que le patient souffrait d'ETC. L'âge moyen des patients chez qui est détecté le stage 3 de l'ETC est de 67 ans, a expliqué le conseil alors qu'Hernandez n'avait que 27 ans au moment de son décès. En 2012, il avait signé -à 22 ans seulement- un contrat de 40 millions de dollars avec les Patriots. Mais il n'aura joué que trois saisons en NFL en raisons de ses déboires avec la justice.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.